15 janvier 1997 - Seul le prononcé fait foi
Lettre de M. Jacques Chirac, Président de la République, adressée à M. Benyamin Netanyahou, Premier ministre d'Israël, sur l'accord israélo-palestinien sur Hébron, Paris le 15 janvier 1997.
Monsieur le Premier ministre,
- Cher Benyamin,
- C'est avec joie que j'apprends la conclusion de l'accord entre Israël et les Palestiniens sur la ville d'Hébron. Je sais combien les négociations ont été longues et difficiles. Je sais aussi l'importance symbolique et politique qui s'attachait à la conclusion de cet accord. Vous m'en aviez parlé à plusieurs reprises.
- C'est un succès pour vous, c'est un succès pour Israël, comme c'est un succès pour le Président Arafat et les Palestiniens. C'est surtout un succès pour la paix.
- Je forme des voeux chaleureux pour que cet accord enfin réalisé constitue un nouveau départ. Je mesure les obstacles qui restent encore à franchir pour que l'accord sur l'autonomie soit pleinement réalisé et pour que soit relancée la négociation sur le statut final. Il reste aussi à construire la paix avec la Syrie et le Liban. L'appui de la France à Israël dans sa recherche de la paix restera total.
- Je vous prie de croire, Monsieur le Premier ministre, à l'assurance de ma haute considération.
- Bien amicalement.\
- Cher Benyamin,
- C'est avec joie que j'apprends la conclusion de l'accord entre Israël et les Palestiniens sur la ville d'Hébron. Je sais combien les négociations ont été longues et difficiles. Je sais aussi l'importance symbolique et politique qui s'attachait à la conclusion de cet accord. Vous m'en aviez parlé à plusieurs reprises.
- C'est un succès pour vous, c'est un succès pour Israël, comme c'est un succès pour le Président Arafat et les Palestiniens. C'est surtout un succès pour la paix.
- Je forme des voeux chaleureux pour que cet accord enfin réalisé constitue un nouveau départ. Je mesure les obstacles qui restent encore à franchir pour que l'accord sur l'autonomie soit pleinement réalisé et pour que soit relancée la négociation sur le statut final. Il reste aussi à construire la paix avec la Syrie et le Liban. L'appui de la France à Israël dans sa recherche de la paix restera total.
- Je vous prie de croire, Monsieur le Premier ministre, à l'assurance de ma haute considération.
- Bien amicalement.\