23 mai 1987 - Seul le prononcé fait foi
Allocution de M. François Mitterrand, Président de la République, à l'occasion de l'inauguration de la place de "La Révolution française de 1789" à Lormont (Gironde), sur les inégalités, samedi 23 mai 1987.
Monsieur le maire,
- Mesdames,
- Messieurs,
- Je suis heureux ce matin de me trouver dans cette commune que j'ai naguère parcourue, mais aujourd'hui, dans une toute autre circonstance, afin de bien marquer, aux côtés des élus, les progrès qui résulteront des travaux dont j'ai pu constater tout à l'heure l'avancée.
- Depuis longtemps déjà, je visitais cette région, en passant par un parcours assez compliqué, surtout sur la rive nord de la Gironde et j'observe de quelle façon tous les efforts se sont conjugués pour permettre désormais à cette région d'être irriguée et ouverte sur l'extérieur. J'en remercie ceux qui y ont pris part et, bien entendu, d'abord la municipalité, le conseil général, ceux qui, sur le tas, dans la vie quotidienne, sont les administrateurs du quotidien et représentent mieux que quiconque la réalité du pays. Je veux leur dire à quel point j'ai plaisir à les retrouver, en même temps que l'ensemble de celles et de ceux qui se trouvent ici. En effet, il ne m'a pas été donné souvent de venir à Lormont. On se demande pourquoi il me serait interdit d'aller jusqu'à des communes de moins de 25000 habitants ? Je ne veux pas dire que j'éprouve de plus en plus d'agréments à mesure que la population diminue, mais j'ai un plaisir extrême aussi à me rendre dans les toutes petites communes de quelques centaines d'habitants. J'y vais assez souvent, peut-être à cause du souvenir, ayant été moi-même, 35 ans durant, un élu local, mais aussi parce que je sais que c'est là que se fait la France. Là, nous sommes dans une commune qui grandit chaque jour, qui se trouve à proximité d'une grande ville dont les liens avec les autres communes suburbaines, représentent - cela m'était dit tout à l'heure - une communauté de plus de 600000 âmes, c'est-à-dire un pôle d'attraction, nécessaire pour le sud-ouest, mais nécessaire aussi pour la France qui a besoin de son propre équilibre.
- Toutes celles et tous ceux qui ont participé à ce progrès technique qui permettra à la Gironde d'être mieux en mesure, avec le reste de la France, de prendre part au développement du pays, qui fournira, mieux qu'hier, plus de travail aux Français, ceux qui ont ainsi agi, ont agi pour le bien, et pour le bien de tous et d'abord, pour le développement de l'emploi. Il n'y a pas d'autres méthodes que de travailler et de travailler chaque jour à l'équipement du pays, que d'associer tous ceux qui ont des responsabilités administratives, électives et l'ensemble du peuple de France à ce qui sera demain, une France plus grande.\
Je vois un symbole dans le fait que M. Bellot et la municipalité de Lormont aient tenu à me demander d'inaugurer cette place qui porte ce beau nom : "la Révolution française de 1789". Nous en fêterons le bicentenaire bientôt. Nous avons déjà mis en place les organismes qui s'en occupent et qui veilleront à ce que, sur le plan de l'histoire, pour les rappels des principes, pour la permanence de l'action, pour la célébration de la République, l'on sache qu'il y a continuité française.
- Voyez-vous, quelles que soient les périodes, quels que soient les changements d'humeur et les choix de l'opinion publique, et c'est une opinion assez changeante que celle de la France, il ne faut jamais oublier le besoin de la continuité. Je suis de ceux, par mes choix de citoyen, qui ont une préférence - je dirai même une préférence marquée. Il est évident que je préfère tel chemin à tel autre. Mais mon devoir aussi, est de considérer l'histoire de la France et les besoins des Français dans leur ensemble. J'ai dit dans leur continuité, dans les véritables desseins de l'histoire qui ont fait que ce peuple, à travers des siècles et des siècles a su rester lui-même, s'affirmer davantage, et aujourd'hui encore, se placer, en dépit de sa trop faible population, parmi les grands pays du monde. Troisième pays du monde par sa capacité de défense et les moyens de sa sécurité, quatrième et cinquième pays du monde par sa puissance et sa vitalité économique et industrielle, l'un des premiers du monde, en tout cas le premier pays d'Europe par la force de son agriculture et de ses industries agro-alimentaires et, je crois pouvoir le dire, l'un des premiers pays du monde par le nombre et par la qualité de ses techniciens, de ses enseignants, de ses créateurs de toutes sortes, des arts, des sciences et des lettres, et par son moyen d'expression. L'objectif de la France n'est pas de se situer comme un pays ayant des aspirations à je ne sais quelle forme de domination. Nous avons l'ambition, tout à fait raisonnable, et que chacun comprendra, de permettre à la France, à travers le temps qui vient, de perpétuer son message, la qualité de sa civilisation, la force de son langage et j'en suis sûr, en dépit de tout ce qui divise, de rassembler autour d'une culture qui fait partie de celles qui ont épanoui l'homme sur la terre.\
La Révolution française, ce n'est pas au début de tout ! Bien entendu, l'histoire de notre pays a commencé bien avant elle. Mais elle est au début des temps modernes de la France liée à l'histoire de la République. Aujourd'hui, la République est dotée d'institutions dont chacun peut débattre, que chacun peut contester, mais que chacun aussi doit respecter tout le temps parce que c'est la loi voulue par le peuple français. Je m'y efforce, là où je suis - permettez-moi de vous dire, là où vous m'avez placé -. A travers des circonstances variables et des changements de majorité, après tout ce n'est jamais le dernier, il y a, on peut le croire, une capacité du peuple français à désirer toujours et à fixer de nouvelles formes d'espoir. Mais, à travers les changements qu'impliquent la volonté populaire, le devoir des responsables du pays, dont je suis au premier rang, c'est de veiller toujours à ce que les intérêts de tous soient justement servis, à ce qu'aucun privilège ne soit institué et je dirais même aucun privilège ne soit préservé, et je m'interroge souvent, plus souvent que l'on ne croit sans doute, sur le danger que présente pour la communauté française le fait que trop de différences encore et trop d'inégalités pèsent sur notre société.\
"Liberté, Egalité, Fraternité", on pourrait croire que ces mots - parce qu'ils figurent sur tous les frontons des monuments publics - sont un peu usés. On ne les remarque même plus, quand on pénètre dans un hôtel de ville ou dans un bâtiment de l'Etat. Mais, "Liberté, Egalité, Fraternité", cela garde pour moi et pour beaucoup d'autres, bien au-delà des différences politiques, une fraîcheur et une modernité, une actualité qu'il nous appartient de proposer plus encore, en commençant par les plus jeunes, ici devant moi, qui, après nous, répèteront les mêmes mots et auront pour devoir de donner chaque fois un nouveau contenu.
- Le contenu du mot liberté, il est universel. Veillons d'abord chez nous à préserver les libertés et de la façon la plus concrète qui soit. Veillons-y chez nous, n'ayons pas le sentiment que les dangers ou les menaces ne sont qu'ailleurs, très loin de nous. Ils sont en nous. C'est la force et la valeur des institutions républicaines que de créer, j'emploie toujours le même mot, les équilibres qui permettent de surmonter toutes les menaces.
- Egalité, plus que jamais ! Fraternité, plus que jamais ! Lorsque j'entends tant de voix qui n'expriment, - au-delà de la différence qui doit être respectée -, que l'animosité, quand ce n'est pas la haine, le refus ou l'exclusion, je dis égalité, égalité des chances, d'où qu'on vienne, dès lors qu'on est au foyer de la France.
- Fraternité ! Quels que soient celles et ceux auxquels on s'adresse, parce que la France et je l'espère un jour, l'humanité tout entière, ne se sauveront et ne sauveront le meilleur de l'homme que par la fraternité qui porte d'autres noms, l'amour, qui figure assez peu dans le langage officiel, l'amour et l'amitié et le respect d'autrui.
- Mais je ne suis pas venu faire un sermon. Je suis venu donner quelques lignes de conduite aux Français qui m'entendent. "Liberté, Egalité, Fraternité", le message de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, le message de la première République française, qui forme un tout, au travers de ses contradictions, et dont les prolongements sont encore là, visibles. Ils vont commander l'avenir, la fin de ce siècle et l'autre qui vient.
- Monsieur le maire, mesdames et messieurs, au travers de cette cérémonie et parce que nous sommes là devant une plaque sur laquelle sont écrits quelques mots si simples, Révolution française, 1789, je pense que le maire de 1989 célèbrera à sa façon comme partout en France,, le deuxième centenaire de la grande Révolution française.\
Voilà des choses simples et fortes. Cela valait le déplacement. D'autant plus qu'étant venu d'à côté, après avoir traversé un quartier en voie de rénovation, et d'une façon qui sert à la fois l'esthétique et le confort, après avoir vu de quelles façons nos ingénieurs et nos techniciens savaient jouer, avec beaucoup de travail pour que les communications et les moyens de communications soient à la hauteur de la nécessité, eh bien, je suis heureux d'être parmi vous, mesdames et messieurs, avec vous les enfants, ici rassemblés, venus de l'école après avoir entendu ces chants et je crois d'ailleurs que nous aurons le droit d'en entendre un autre, dans un instant.
- Je remercie les enseignants, les professeurs, celles et ceux qui consacrent le meilleur de leur vie à la formation de la jeunesse de France. Je dis qu'ils ont besoin d'être remerciés et non pas morigénés, comme nous aurions trop souvent tendance à le faire. Je dis que les enseignants et les enfants font corps pour proposer à la France de demain, la liberté, l'égalité et la fraternité qu'ils sauront bien répondre aux besoins des temps qui viennent, car après tout, c'est l'éternel, c'est le durable, tandis que toute chose passe et nous avec. Voilà quelques principes qui continueront d'illuminer la route de la France. Merci. Vive Lormont ! Vive la Gironde ! Vive la République ! Vive la France !\
- Mesdames,
- Messieurs,
- Je suis heureux ce matin de me trouver dans cette commune que j'ai naguère parcourue, mais aujourd'hui, dans une toute autre circonstance, afin de bien marquer, aux côtés des élus, les progrès qui résulteront des travaux dont j'ai pu constater tout à l'heure l'avancée.
- Depuis longtemps déjà, je visitais cette région, en passant par un parcours assez compliqué, surtout sur la rive nord de la Gironde et j'observe de quelle façon tous les efforts se sont conjugués pour permettre désormais à cette région d'être irriguée et ouverte sur l'extérieur. J'en remercie ceux qui y ont pris part et, bien entendu, d'abord la municipalité, le conseil général, ceux qui, sur le tas, dans la vie quotidienne, sont les administrateurs du quotidien et représentent mieux que quiconque la réalité du pays. Je veux leur dire à quel point j'ai plaisir à les retrouver, en même temps que l'ensemble de celles et de ceux qui se trouvent ici. En effet, il ne m'a pas été donné souvent de venir à Lormont. On se demande pourquoi il me serait interdit d'aller jusqu'à des communes de moins de 25000 habitants ? Je ne veux pas dire que j'éprouve de plus en plus d'agréments à mesure que la population diminue, mais j'ai un plaisir extrême aussi à me rendre dans les toutes petites communes de quelques centaines d'habitants. J'y vais assez souvent, peut-être à cause du souvenir, ayant été moi-même, 35 ans durant, un élu local, mais aussi parce que je sais que c'est là que se fait la France. Là, nous sommes dans une commune qui grandit chaque jour, qui se trouve à proximité d'une grande ville dont les liens avec les autres communes suburbaines, représentent - cela m'était dit tout à l'heure - une communauté de plus de 600000 âmes, c'est-à-dire un pôle d'attraction, nécessaire pour le sud-ouest, mais nécessaire aussi pour la France qui a besoin de son propre équilibre.
- Toutes celles et tous ceux qui ont participé à ce progrès technique qui permettra à la Gironde d'être mieux en mesure, avec le reste de la France, de prendre part au développement du pays, qui fournira, mieux qu'hier, plus de travail aux Français, ceux qui ont ainsi agi, ont agi pour le bien, et pour le bien de tous et d'abord, pour le développement de l'emploi. Il n'y a pas d'autres méthodes que de travailler et de travailler chaque jour à l'équipement du pays, que d'associer tous ceux qui ont des responsabilités administratives, électives et l'ensemble du peuple de France à ce qui sera demain, une France plus grande.\
Je vois un symbole dans le fait que M. Bellot et la municipalité de Lormont aient tenu à me demander d'inaugurer cette place qui porte ce beau nom : "la Révolution française de 1789". Nous en fêterons le bicentenaire bientôt. Nous avons déjà mis en place les organismes qui s'en occupent et qui veilleront à ce que, sur le plan de l'histoire, pour les rappels des principes, pour la permanence de l'action, pour la célébration de la République, l'on sache qu'il y a continuité française.
- Voyez-vous, quelles que soient les périodes, quels que soient les changements d'humeur et les choix de l'opinion publique, et c'est une opinion assez changeante que celle de la France, il ne faut jamais oublier le besoin de la continuité. Je suis de ceux, par mes choix de citoyen, qui ont une préférence - je dirai même une préférence marquée. Il est évident que je préfère tel chemin à tel autre. Mais mon devoir aussi, est de considérer l'histoire de la France et les besoins des Français dans leur ensemble. J'ai dit dans leur continuité, dans les véritables desseins de l'histoire qui ont fait que ce peuple, à travers des siècles et des siècles a su rester lui-même, s'affirmer davantage, et aujourd'hui encore, se placer, en dépit de sa trop faible population, parmi les grands pays du monde. Troisième pays du monde par sa capacité de défense et les moyens de sa sécurité, quatrième et cinquième pays du monde par sa puissance et sa vitalité économique et industrielle, l'un des premiers du monde, en tout cas le premier pays d'Europe par la force de son agriculture et de ses industries agro-alimentaires et, je crois pouvoir le dire, l'un des premiers pays du monde par le nombre et par la qualité de ses techniciens, de ses enseignants, de ses créateurs de toutes sortes, des arts, des sciences et des lettres, et par son moyen d'expression. L'objectif de la France n'est pas de se situer comme un pays ayant des aspirations à je ne sais quelle forme de domination. Nous avons l'ambition, tout à fait raisonnable, et que chacun comprendra, de permettre à la France, à travers le temps qui vient, de perpétuer son message, la qualité de sa civilisation, la force de son langage et j'en suis sûr, en dépit de tout ce qui divise, de rassembler autour d'une culture qui fait partie de celles qui ont épanoui l'homme sur la terre.\
La Révolution française, ce n'est pas au début de tout ! Bien entendu, l'histoire de notre pays a commencé bien avant elle. Mais elle est au début des temps modernes de la France liée à l'histoire de la République. Aujourd'hui, la République est dotée d'institutions dont chacun peut débattre, que chacun peut contester, mais que chacun aussi doit respecter tout le temps parce que c'est la loi voulue par le peuple français. Je m'y efforce, là où je suis - permettez-moi de vous dire, là où vous m'avez placé -. A travers des circonstances variables et des changements de majorité, après tout ce n'est jamais le dernier, il y a, on peut le croire, une capacité du peuple français à désirer toujours et à fixer de nouvelles formes d'espoir. Mais, à travers les changements qu'impliquent la volonté populaire, le devoir des responsables du pays, dont je suis au premier rang, c'est de veiller toujours à ce que les intérêts de tous soient justement servis, à ce qu'aucun privilège ne soit institué et je dirais même aucun privilège ne soit préservé, et je m'interroge souvent, plus souvent que l'on ne croit sans doute, sur le danger que présente pour la communauté française le fait que trop de différences encore et trop d'inégalités pèsent sur notre société.\
"Liberté, Egalité, Fraternité", on pourrait croire que ces mots - parce qu'ils figurent sur tous les frontons des monuments publics - sont un peu usés. On ne les remarque même plus, quand on pénètre dans un hôtel de ville ou dans un bâtiment de l'Etat. Mais, "Liberté, Egalité, Fraternité", cela garde pour moi et pour beaucoup d'autres, bien au-delà des différences politiques, une fraîcheur et une modernité, une actualité qu'il nous appartient de proposer plus encore, en commençant par les plus jeunes, ici devant moi, qui, après nous, répèteront les mêmes mots et auront pour devoir de donner chaque fois un nouveau contenu.
- Le contenu du mot liberté, il est universel. Veillons d'abord chez nous à préserver les libertés et de la façon la plus concrète qui soit. Veillons-y chez nous, n'ayons pas le sentiment que les dangers ou les menaces ne sont qu'ailleurs, très loin de nous. Ils sont en nous. C'est la force et la valeur des institutions républicaines que de créer, j'emploie toujours le même mot, les équilibres qui permettent de surmonter toutes les menaces.
- Egalité, plus que jamais ! Fraternité, plus que jamais ! Lorsque j'entends tant de voix qui n'expriment, - au-delà de la différence qui doit être respectée -, que l'animosité, quand ce n'est pas la haine, le refus ou l'exclusion, je dis égalité, égalité des chances, d'où qu'on vienne, dès lors qu'on est au foyer de la France.
- Fraternité ! Quels que soient celles et ceux auxquels on s'adresse, parce que la France et je l'espère un jour, l'humanité tout entière, ne se sauveront et ne sauveront le meilleur de l'homme que par la fraternité qui porte d'autres noms, l'amour, qui figure assez peu dans le langage officiel, l'amour et l'amitié et le respect d'autrui.
- Mais je ne suis pas venu faire un sermon. Je suis venu donner quelques lignes de conduite aux Français qui m'entendent. "Liberté, Egalité, Fraternité", le message de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, le message de la première République française, qui forme un tout, au travers de ses contradictions, et dont les prolongements sont encore là, visibles. Ils vont commander l'avenir, la fin de ce siècle et l'autre qui vient.
- Monsieur le maire, mesdames et messieurs, au travers de cette cérémonie et parce que nous sommes là devant une plaque sur laquelle sont écrits quelques mots si simples, Révolution française, 1789, je pense que le maire de 1989 célèbrera à sa façon comme partout en France,, le deuxième centenaire de la grande Révolution française.\
Voilà des choses simples et fortes. Cela valait le déplacement. D'autant plus qu'étant venu d'à côté, après avoir traversé un quartier en voie de rénovation, et d'une façon qui sert à la fois l'esthétique et le confort, après avoir vu de quelles façons nos ingénieurs et nos techniciens savaient jouer, avec beaucoup de travail pour que les communications et les moyens de communications soient à la hauteur de la nécessité, eh bien, je suis heureux d'être parmi vous, mesdames et messieurs, avec vous les enfants, ici rassemblés, venus de l'école après avoir entendu ces chants et je crois d'ailleurs que nous aurons le droit d'en entendre un autre, dans un instant.
- Je remercie les enseignants, les professeurs, celles et ceux qui consacrent le meilleur de leur vie à la formation de la jeunesse de France. Je dis qu'ils ont besoin d'être remerciés et non pas morigénés, comme nous aurions trop souvent tendance à le faire. Je dis que les enseignants et les enfants font corps pour proposer à la France de demain, la liberté, l'égalité et la fraternité qu'ils sauront bien répondre aux besoins des temps qui viennent, car après tout, c'est l'éternel, c'est le durable, tandis que toute chose passe et nous avec. Voilà quelques principes qui continueront d'illuminer la route de la France. Merci. Vive Lormont ! Vive la Gironde ! Vive la République ! Vive la France !\