9 février 1987 - Seul le prononcé fait foi
Allocution de M. François Mitterrand, Président de la République, à l'occasion de l'arrivée de M. Denis Sassou-Nguesso, Président de la République populaire du Congo, Paris, lundi 9 février 1987.
Monsieur le Président,
- Madame,
- Nous sommes heureux de vous accueillir en France en ce jour. Certes nombreuses sont les occasions qui nous permettent de nous rencontrer surtout à Paris, et vous êtes un habitué de notre pays. Mais aujourd'hui, une visite d'Etat prend un aspect particulier, c'est un moment solennel qui permet à la France d'accueillir le peuple du Congo en la personne de son Président et de Madame Sassou-Nguesso.
- Il y a quelques années, il n'y a pas si longtemps, j'étais chez vous, et je n'ai pas oublié l'accueil extraordinairement chaleureux qui m'était réservé. Tant de souvenirs s'éveillaient, et je sentais à quel point la mémoire de votre peuple était fidèle, et nous avons continué depuis ce temps à entretenir et renforcer des relations constantes. Vous devez savoir, monsieur le Président et vous madame, que vous êtes les bienvenus parmi nous. Non seulement, monsieur le Président, parce que vous êtes à la tête du Congo, parce que vous êtes depuis déjà longtemps responsable de votre pays et un ami actif du mien, mais aussi parce que les responsabilités qui vous ont été confiées à la tête de l'Organisation de l'unité africaine `OUA`, vous confèrent une dimension, c'est le continent africain tout entier que vous représentez en ce jour.
- Nous aurons l'occasion, au cours de ces trois journées, particulièrement ce soir, d'aborder quelques problèmes de fond. Dès maintenant je tenais à vous dire à quel point les personnalités qui sont ici, et plus loin de nous, l'ensemble du peuple français, tient à vous dire un témoignage d'amitié, un témoignage de constance dans la force des souvenirs et dans la présence du Congo en France, de la France au Congo. Cet axe dessiné par l'histoire reste fort, il est durable mais il dépend de nous. Voilà pourquoi votre voyage nous fournira une occasion supplémentaire de lui donner toute sa force.
- Bon séjour en France, monsieur le Président et vous madame. L'ensemble des responsables de la République française pourront vous dire leur joie, dès aujourd'hui et dès vos premiers pas sur notre sol, sachez que c'est une véritable fête pour nous que de vous accueillir.\
- Madame,
- Nous sommes heureux de vous accueillir en France en ce jour. Certes nombreuses sont les occasions qui nous permettent de nous rencontrer surtout à Paris, et vous êtes un habitué de notre pays. Mais aujourd'hui, une visite d'Etat prend un aspect particulier, c'est un moment solennel qui permet à la France d'accueillir le peuple du Congo en la personne de son Président et de Madame Sassou-Nguesso.
- Il y a quelques années, il n'y a pas si longtemps, j'étais chez vous, et je n'ai pas oublié l'accueil extraordinairement chaleureux qui m'était réservé. Tant de souvenirs s'éveillaient, et je sentais à quel point la mémoire de votre peuple était fidèle, et nous avons continué depuis ce temps à entretenir et renforcer des relations constantes. Vous devez savoir, monsieur le Président et vous madame, que vous êtes les bienvenus parmi nous. Non seulement, monsieur le Président, parce que vous êtes à la tête du Congo, parce que vous êtes depuis déjà longtemps responsable de votre pays et un ami actif du mien, mais aussi parce que les responsabilités qui vous ont été confiées à la tête de l'Organisation de l'unité africaine `OUA`, vous confèrent une dimension, c'est le continent africain tout entier que vous représentez en ce jour.
- Nous aurons l'occasion, au cours de ces trois journées, particulièrement ce soir, d'aborder quelques problèmes de fond. Dès maintenant je tenais à vous dire à quel point les personnalités qui sont ici, et plus loin de nous, l'ensemble du peuple français, tient à vous dire un témoignage d'amitié, un témoignage de constance dans la force des souvenirs et dans la présence du Congo en France, de la France au Congo. Cet axe dessiné par l'histoire reste fort, il est durable mais il dépend de nous. Voilà pourquoi votre voyage nous fournira une occasion supplémentaire de lui donner toute sa force.
- Bon séjour en France, monsieur le Président et vous madame. L'ensemble des responsables de la République française pourront vous dire leur joie, dès aujourd'hui et dès vos premiers pas sur notre sol, sachez que c'est une véritable fête pour nous que de vous accueillir.\