4 juin 2015 - Seul le prononcé fait foi
Déclaration de M. François Hollande, Président de la République, sur les relations culturelles entre la France et les pays d'Amérique latine et des Caraïbes, à Paris le 4 juin 2015.
Monsieur le Président du Costa Rica, vous nous faites grand honneur de participer aujourdhui à cette cérémonie à loccasion de la Semaine de lAmérique latine et des Caraïbes.
Je salue aussi les ministres qui sont présents, ministres français et ministres du continent latino-américain et des Caraïbes. Je salue les parlementaires, les ambassadeurs et les nombreuses personnalités qui aiment lAmérique latine lorsquelles sont françaises et aiment la France quand elles sont latino-américaines.
Je vous accueillerai de nouveau demain, Monsieur le Président du Costa Rica, dans le cadre de votre visite bilatérale, avec le Ministre des Affaires étrangères, Laurent FABIUS.
Je me réjouis quil y ait cette année, pour cette Semaine de lAmérique latine et des Caraïbes, davantage de représentants des pays latino-américains et caribéens mais aussi de responsables dorganisations internationales et dinstances multilatérales. Je mets cela sur le compte de la qualité de notre relation mais aussi de votre mobilisation pour la Conférence sur le climat que nous allons accueillir à la fin de lannée. Laurent FABIUS en a la charge et cela doit être une mobilisation de chaque jour.
Je sais aussi quil y a de nombreux dirigeants dentreprises, des scientifiques, des universitaires, des artistes, des écrivains, des personnalités qui ont de multiples talents et qui veulent les mettre en partage entre la France et le continent latino-américain.
Cette Semaine de lAmérique latine et des Caraïbes est particulièrement impressionnante quand je regarde lensemble des activités programmées. Du 26 mai au 7 juin, pas moins de 150 manifestations sont prévues.
Des initiatives culturelles de toutes sortes. Je ne peux pas participer à toutes. Je tiens ici à vous en présenter mes excuses. Je nétais pas au concert de tambours des Caraïbes, pas non plus au Festival du Cinéma colombien et je le regrette. Jaurais voulu être au déjeuner gastronomique péruvien, je nai pas pu my rendre. Jaurais voulu aussi être dans les rues de Paris pour la balade latino-américaine. Il y a également un colloque sur le Mexique et le Brésil à Marseille, une résidence artistique chilienne à Rennes, des rencontres littéraires autour de lArgentine à Lyon, de la poésie des Amériques à Toulouse.
Outre les arts, la philosophie, la justice, lhistoire, les sciences exactes, la recherche, léconomie ont été parmi les disciplines qui ont marqué cette semaine.
Notre pays porte un fort intérêt à lAmérique latine et aux Caraïbes. Un intérêt qui puise loin dans lhistoire entre la France et votre région et qui est renforcé par des échanges nombreux sur les plan économique, universitaire et scientifique nous y travaillons mais aussi sur le plan politique nous le voulons .
La France veut en effet être un partenaire privilégié de lAmérique latine et des Caraïbes. Nous nous y sommes pleinement investis.
Pour ma part, je me suis rendu déjà au Brésil et au Mexique. Je rentre dun voyage dans la Caraïbe à la fois dans les collectivités françaises des Antilles mais aussi à Cuba et en Haïti. Jai pu organiser avec les dirigeants caribéens un Sommet sur le climat en Martinique, qui a été particulièrement intense, grave. Nous avons lancé un appel, lappel de Fort-de-France, parce que beaucoup des îles des Caraïbes sont directement menacées par le réchauffement climatique. Jai également participé à linauguration du Mémorial ACTe à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, et je sais que les discours qui y ont été prononcés ont eu une grande portée, au-delà même de la zone Caraïbe.
Je recevrai demain le Président du Costa Rica et, dans quelques jours, la Présidente BACHELET du Chili. Je serai présent le 10 juin à Bruxelles pour un Sommet très important entre lUnion européenne et la CELAC, la Communauté des Etats dAmérique latine et des Caraïbes. Nous y aborderons les dossiers dintérêt commun. Dossiers commerciaux, dossiers culturels, dossiers énergétiques. La question du climat sera forcément présente.
Jaccueillerai le Président mexicain en visite dEtat le 14 juillet. Nous lavons voulu parce que cest un symbole. Je recevrai les Présidents bolivien et uruguayen à la fin de lannée. Jeffectuerai un nouveau déplacement en Amérique latine début 2016.
Pendant ce temps, le Premier ministre, Manuel VALLS, se rendra fin juin en Colombie et en Équateur dont jai reçu les Présidents à Paris récemment.
Le Ministre des Affaires étrangères, lui, va partout et est donc toujours en Amérique latine. Quand il ne peut pas se déplacer, ce sont la Ministre de lEducation nationale ou le Secrétaire dEtat en charge du Commerce extérieur et du Tourisme qui le font.
Je sais aussi que Jean-Pierre BEL que vous connaissez tous , qui a été Président du Sénat et qui est aujourdhui auprès de moi comme Envoyé personnel, est votre Ambassadeur en France, en plus je ne veux faire de tort à personne de tous les autres ambassadeurs qui ont été nommés par vos gouvernements.
Notre proximité est due à lhistoire mais également à la géographie. Cest peu connu, y compris de mes compatriotes, la France, à travers ses collectivités des Antilles mais aussi la Guyane, fait partie de lAmérique. Nous avons une longue frontière. La plus longue frontière de la France est en effet avec le Brésil et le Suriname. Je ne dis pas cela pour minimiser la relation forte que nous avons avec nos amis allemands ou espagnols mais cest ainsi.
Nous voulons aussi que la France fasse pleinement partie du continent latino-américain parce que nous portons des valeurs communes : valeurs dindépendance, démancipation, de culture, de diversité, dexception également pour nos langues que nous voulons offrir au monde.
Nous voulons également que les défis de la planète, en particulier celui du réchauffement climatique, soient abordés ensemble.
Je reviens à la conférence internationale de Paris fin décembre, si importante pour nous tous. Je veux dabord remercier les autorités du Pérou parce que des avancées significatives ont été réalisées à la conférence de Lima. Cest ce qui nous permet aujourdhui davancer pour obtenir à Paris un accord général, contraignant et différencié. Nous aurons à vérifier que les financements nécessaires sont bien réunis pour assurer des transitions sans heurts pour les sociétés et les économies et pour permettre aux pays émergents dêtre pleinement associés à la réussite de ce processus. Cest pourquoi lAmérique latine aura à dire plus que son mot £ cest avec elle que nous voulons conclure cet accord.
Jai évoqué nos relations économiques. Nous sommes fiers, nous Français, dêtre le premier investisseur européen en Amérique latine et nous voulons quil y ait aussi davantage dinvestissements latino-américains en France. Notre commerce extérieur avec lAmérique latine et les Caraïbes est significatif mais pas suffisant £ nous voulons donc travailler davantage avec vos industriels, avec vos villes, vos collectivités. Nous voulons partager nos technologies, favoriser le développement durable, permettre un meilleur accès à la santé. Nous y sommes prêts. Nos entreprises se mobilisent à cet effet pour vous accompagner.
Je veux terminer par les échanges humains car ce sont eux qui fondent une relation.
Echanges intellectuels dabord. Nous avons, en France, des lieux dexcellence que nous partageons avec vous. Je pense à lInstitut des Hautes Etudes dAmérique Latine, lIHEAL, qui a célébré son 60e anniversaire et accueille 40 % détudiants venant dAmérique latine. Ses professeurs également viennent dAmérique latine. Nous avons là un exemple de coopération de haut niveau.
Il y a aussi lInstitut des Amériques créé en 2007, qui met en réseau plus de 60 universités et établissements de recherche.
Je sais aussi lintérêt que porte la Conférence des Présidents dUniversités (CPU) pour nouer des partenariats avec les universités et les établissements denseignement supérieur latino-américains et caribéens.
Nos centres de recherche CNRS, IRD, CIRAD, Institut Pasteur et jen oublie ont développé également des liens avec les vôtres. Là encore, cest un réseau que nous voulons constituer avec vous. Je pourrais citer aussi les centres de recherche en sciences humaines. Je ne pourrai pas être exhaustif, je préfère marrêter là.
La France est fière également daccueillir 20 000 étudiants latino-américains. Ils nous ont apporté leurs savoirs, leurs connaissances, leurs talents.
Il y a peu, ici, dans cette même salle, je remettais la Légion dhonneur à un grand mathématicien venu du Brésil. Il est peut-être parmi nous ce soir. Il a pris la nationalité française, tout en gardant la nationalité brésilienne, et veut se mettre au service de nos deux continents pour offrir ce que la science peut porter de mieux. Je pourrais multiplier les exemples.
Nous souhaitons quil y ait plus de Latino-Américains et de Caribéens qui parlent le français. Et il y aura, grâce à la réforme du collège, plus de jeunes Français qui apprendront lespagnol et qui apprendront lallemand et langlais aussi. Nous souhaitons renforcer les échanges linguistiques parce que les langues sont très importantes pour nous. Je veux souligner, à cet égard, le travail mené par lAEFE et le réseau des Alliances françaises : 140 000 élèves, partout en Amérique latine, parlent le français.
De nombreux instituts culturels et centres culturels développent aussi les arts plastiques, le cinéma. Le Festival de Cannes a accueilli une fois encore de nombreuses uvres venus de votre région. Nous sommes toujours heureux daccueillir les talents étrangers parce quil ny a pas de frontières dès quil y a du talent.
Voilà, Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs les Ministres, Mesdames et Messieurs, la signification que je voulais donner à cette Semaine de lAmérique latine et des Caraïbes. Une semaine où les relations entre la France et votre continent sont portées à leur niveau dexcellence. Une semaine où nous multiplions les initiatives. Une semaine que nous nous aurions envie de prolonger pendant les 51 autres.
Mais nous voulons aussi et nous y sommes prêts que chacun de vos pays puisse consacrer une semaine à la France et, pour commencer, un jour, un jour et une nuit. Nous en serions très heureux.
Vive lAmérique latine et vive la France !
Je salue aussi les ministres qui sont présents, ministres français et ministres du continent latino-américain et des Caraïbes. Je salue les parlementaires, les ambassadeurs et les nombreuses personnalités qui aiment lAmérique latine lorsquelles sont françaises et aiment la France quand elles sont latino-américaines.
Je vous accueillerai de nouveau demain, Monsieur le Président du Costa Rica, dans le cadre de votre visite bilatérale, avec le Ministre des Affaires étrangères, Laurent FABIUS.
Je me réjouis quil y ait cette année, pour cette Semaine de lAmérique latine et des Caraïbes, davantage de représentants des pays latino-américains et caribéens mais aussi de responsables dorganisations internationales et dinstances multilatérales. Je mets cela sur le compte de la qualité de notre relation mais aussi de votre mobilisation pour la Conférence sur le climat que nous allons accueillir à la fin de lannée. Laurent FABIUS en a la charge et cela doit être une mobilisation de chaque jour.
Je sais aussi quil y a de nombreux dirigeants dentreprises, des scientifiques, des universitaires, des artistes, des écrivains, des personnalités qui ont de multiples talents et qui veulent les mettre en partage entre la France et le continent latino-américain.
Cette Semaine de lAmérique latine et des Caraïbes est particulièrement impressionnante quand je regarde lensemble des activités programmées. Du 26 mai au 7 juin, pas moins de 150 manifestations sont prévues.
Des initiatives culturelles de toutes sortes. Je ne peux pas participer à toutes. Je tiens ici à vous en présenter mes excuses. Je nétais pas au concert de tambours des Caraïbes, pas non plus au Festival du Cinéma colombien et je le regrette. Jaurais voulu être au déjeuner gastronomique péruvien, je nai pas pu my rendre. Jaurais voulu aussi être dans les rues de Paris pour la balade latino-américaine. Il y a également un colloque sur le Mexique et le Brésil à Marseille, une résidence artistique chilienne à Rennes, des rencontres littéraires autour de lArgentine à Lyon, de la poésie des Amériques à Toulouse.
Outre les arts, la philosophie, la justice, lhistoire, les sciences exactes, la recherche, léconomie ont été parmi les disciplines qui ont marqué cette semaine.
Notre pays porte un fort intérêt à lAmérique latine et aux Caraïbes. Un intérêt qui puise loin dans lhistoire entre la France et votre région et qui est renforcé par des échanges nombreux sur les plan économique, universitaire et scientifique nous y travaillons mais aussi sur le plan politique nous le voulons .
La France veut en effet être un partenaire privilégié de lAmérique latine et des Caraïbes. Nous nous y sommes pleinement investis.
Pour ma part, je me suis rendu déjà au Brésil et au Mexique. Je rentre dun voyage dans la Caraïbe à la fois dans les collectivités françaises des Antilles mais aussi à Cuba et en Haïti. Jai pu organiser avec les dirigeants caribéens un Sommet sur le climat en Martinique, qui a été particulièrement intense, grave. Nous avons lancé un appel, lappel de Fort-de-France, parce que beaucoup des îles des Caraïbes sont directement menacées par le réchauffement climatique. Jai également participé à linauguration du Mémorial ACTe à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, et je sais que les discours qui y ont été prononcés ont eu une grande portée, au-delà même de la zone Caraïbe.
Je recevrai demain le Président du Costa Rica et, dans quelques jours, la Présidente BACHELET du Chili. Je serai présent le 10 juin à Bruxelles pour un Sommet très important entre lUnion européenne et la CELAC, la Communauté des Etats dAmérique latine et des Caraïbes. Nous y aborderons les dossiers dintérêt commun. Dossiers commerciaux, dossiers culturels, dossiers énergétiques. La question du climat sera forcément présente.
Jaccueillerai le Président mexicain en visite dEtat le 14 juillet. Nous lavons voulu parce que cest un symbole. Je recevrai les Présidents bolivien et uruguayen à la fin de lannée. Jeffectuerai un nouveau déplacement en Amérique latine début 2016.
Pendant ce temps, le Premier ministre, Manuel VALLS, se rendra fin juin en Colombie et en Équateur dont jai reçu les Présidents à Paris récemment.
Le Ministre des Affaires étrangères, lui, va partout et est donc toujours en Amérique latine. Quand il ne peut pas se déplacer, ce sont la Ministre de lEducation nationale ou le Secrétaire dEtat en charge du Commerce extérieur et du Tourisme qui le font.
Je sais aussi que Jean-Pierre BEL que vous connaissez tous , qui a été Président du Sénat et qui est aujourdhui auprès de moi comme Envoyé personnel, est votre Ambassadeur en France, en plus je ne veux faire de tort à personne de tous les autres ambassadeurs qui ont été nommés par vos gouvernements.
Notre proximité est due à lhistoire mais également à la géographie. Cest peu connu, y compris de mes compatriotes, la France, à travers ses collectivités des Antilles mais aussi la Guyane, fait partie de lAmérique. Nous avons une longue frontière. La plus longue frontière de la France est en effet avec le Brésil et le Suriname. Je ne dis pas cela pour minimiser la relation forte que nous avons avec nos amis allemands ou espagnols mais cest ainsi.
Nous voulons aussi que la France fasse pleinement partie du continent latino-américain parce que nous portons des valeurs communes : valeurs dindépendance, démancipation, de culture, de diversité, dexception également pour nos langues que nous voulons offrir au monde.
Nous voulons également que les défis de la planète, en particulier celui du réchauffement climatique, soient abordés ensemble.
Je reviens à la conférence internationale de Paris fin décembre, si importante pour nous tous. Je veux dabord remercier les autorités du Pérou parce que des avancées significatives ont été réalisées à la conférence de Lima. Cest ce qui nous permet aujourdhui davancer pour obtenir à Paris un accord général, contraignant et différencié. Nous aurons à vérifier que les financements nécessaires sont bien réunis pour assurer des transitions sans heurts pour les sociétés et les économies et pour permettre aux pays émergents dêtre pleinement associés à la réussite de ce processus. Cest pourquoi lAmérique latine aura à dire plus que son mot £ cest avec elle que nous voulons conclure cet accord.
Jai évoqué nos relations économiques. Nous sommes fiers, nous Français, dêtre le premier investisseur européen en Amérique latine et nous voulons quil y ait aussi davantage dinvestissements latino-américains en France. Notre commerce extérieur avec lAmérique latine et les Caraïbes est significatif mais pas suffisant £ nous voulons donc travailler davantage avec vos industriels, avec vos villes, vos collectivités. Nous voulons partager nos technologies, favoriser le développement durable, permettre un meilleur accès à la santé. Nous y sommes prêts. Nos entreprises se mobilisent à cet effet pour vous accompagner.
Je veux terminer par les échanges humains car ce sont eux qui fondent une relation.
Echanges intellectuels dabord. Nous avons, en France, des lieux dexcellence que nous partageons avec vous. Je pense à lInstitut des Hautes Etudes dAmérique Latine, lIHEAL, qui a célébré son 60e anniversaire et accueille 40 % détudiants venant dAmérique latine. Ses professeurs également viennent dAmérique latine. Nous avons là un exemple de coopération de haut niveau.
Il y a aussi lInstitut des Amériques créé en 2007, qui met en réseau plus de 60 universités et établissements de recherche.
Je sais aussi lintérêt que porte la Conférence des Présidents dUniversités (CPU) pour nouer des partenariats avec les universités et les établissements denseignement supérieur latino-américains et caribéens.
Nos centres de recherche CNRS, IRD, CIRAD, Institut Pasteur et jen oublie ont développé également des liens avec les vôtres. Là encore, cest un réseau que nous voulons constituer avec vous. Je pourrais citer aussi les centres de recherche en sciences humaines. Je ne pourrai pas être exhaustif, je préfère marrêter là.
La France est fière également daccueillir 20 000 étudiants latino-américains. Ils nous ont apporté leurs savoirs, leurs connaissances, leurs talents.
Il y a peu, ici, dans cette même salle, je remettais la Légion dhonneur à un grand mathématicien venu du Brésil. Il est peut-être parmi nous ce soir. Il a pris la nationalité française, tout en gardant la nationalité brésilienne, et veut se mettre au service de nos deux continents pour offrir ce que la science peut porter de mieux. Je pourrais multiplier les exemples.
Nous souhaitons quil y ait plus de Latino-Américains et de Caribéens qui parlent le français. Et il y aura, grâce à la réforme du collège, plus de jeunes Français qui apprendront lespagnol et qui apprendront lallemand et langlais aussi. Nous souhaitons renforcer les échanges linguistiques parce que les langues sont très importantes pour nous. Je veux souligner, à cet égard, le travail mené par lAEFE et le réseau des Alliances françaises : 140 000 élèves, partout en Amérique latine, parlent le français.
De nombreux instituts culturels et centres culturels développent aussi les arts plastiques, le cinéma. Le Festival de Cannes a accueilli une fois encore de nombreuses uvres venus de votre région. Nous sommes toujours heureux daccueillir les talents étrangers parce quil ny a pas de frontières dès quil y a du talent.
Voilà, Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs les Ministres, Mesdames et Messieurs, la signification que je voulais donner à cette Semaine de lAmérique latine et des Caraïbes. Une semaine où les relations entre la France et votre continent sont portées à leur niveau dexcellence. Une semaine où nous multiplions les initiatives. Une semaine que nous nous aurions envie de prolonger pendant les 51 autres.
Mais nous voulons aussi et nous y sommes prêts que chacun de vos pays puisse consacrer une semaine à la France et, pour commencer, un jour, un jour et une nuit. Nous en serions très heureux.
Vive lAmérique latine et vive la France !