1 juillet 2013 - Seul le prononcé fait foi

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Déclaration de M. François Hollande, Président de la république, sur l'hôpital public, à Lorient le 1er juillet 2013.


Monsieur le ministre,
Mesdames, Messieurs les parlementaires et élus,
Monsieur le maire de Lorient, président du Conseil de surveillance,
Monsieur le directeur de lhôpital,
Monsieur le président de la Commission médicale,
Mesdames, Messieurs le personnel de cet hôpital, vous qui le servez avec dévouement.
Ce nest pas la première fois que je viens à Lorient. Jy suis arrivé, presque chaque année au cours de lété, mais je nétais pas président de la République. Cest peut-être parce que je suis venu à Lorient que je suis devenu président de la République. Jai donc une certaine reconnaissance. Mais cest bien la première fois que je suis à Lorient comme président de la République.
Il fallait un événement exceptionnel, cest-à-dire un équipement exceptionnel, et cest le centre hospitalier Bretagne-Sud qui justifie ma présence, aujourdhui, parmi vous. En effet, au-delà du travail des architectes que je veux saluer, cest un projet qui a mis 15 ans avant de prouver sa réalisation. 15 ans de restructurations, de déménagements, de fusions et même dunifications dhôpitaux : Lorient, Hennebont et même lhôpital militaire.
Il a donc fallu de lobstination, de la volonté, de la ténacité, et Jean-Yves LE DRIAN qui ma confié que cétait luvre de sa vie délu local. Cest pour cela quil ne pouvait plus aller au-delà et quil fallait quil soccupe et il le fait avec grande compétence de la Défense nationale. Mais il y a un lien, puisque ici nous sommes sur un site qui était autrefois militaire.
De lobstination, de la ténacité, de la volonté, le maire de Lorient, Norbert METAIRIE, en a montré. Il a lui-même souligné quil faut toujours vaincre des obstacles pas toujours matériels, pas toujours financiers, il peut même y avoir des obstacles humains des obstructions, des complications, des oppositions Mais il a su, avec son équipe et lensemble des responsables de cet établissement, les surmonter. Parce quil avait une vision. Parce quil avait une conception du service public et quil lui paraissait nécessaire de regrouper et, en même temps, de moderniser. Cest luvre parce que cen est une que nous constatons aujourdhui.
Vous avez réussi à la fois à inventer, à innover, à imaginer un établissement du futur et en même temps à retrouver la tradition, à retrouver lhistoire. Je nose pas dire la source, puisque ici vous êtes un hôpital au bord de leau qui cest vrai rappelle ce qua été autrefois la compagnie des Indes. Ce qui explique que si jai bien compris les couloirs et les services sont illustrés par des éléments qui rappellent ce qua été la vie de cette compagnie.
Cest une uvre qui est destinée aux patients, cest-à-dire que cest par rapport aux malades que vous avez conçu cet établissement £ et également, bien sûr, par rapport aux personnels qui doivent être, autant quil est possible, dans les meilleures conditions de travail. Je sais quil y a encore à faire, même dans un établissement entièrement moderne. Sil ny a pas les personnels correspondants, formés, qualifiés et suffisamment nombreux, le meilleur des ouvrages ne peut pas donner le meilleur service.
Je voulais venir à Lorient pour saluer ce qui avait été décidé, il y a 15 ans, et qui saccomplit aujourdhui. Je voulais venir à Lorient pour montrer ce que peut être un hôpital moderne. Je voulais venir à Lorient, aussi, pour dire ce que sont, à mes yeux, le rôle et la place du service public hospitalier.
Le service public hospitalier, ce sont dabord des valeurs, des principes. Lhôpital public ne refuse personne. Il est toujours ouvert, 24h/24, 7j/7. Il est le lieu vers lequel toute personne confrontée à la maladie, à la souffrance ou à un accident se dirige prioritairement. Il est donc le maillon central et parfois le dernier chainon de laccès aux soins. Ainsi à Lorient, lorsque la maternité du Ter a dû fermer en 2009, cest lhôpital public qui a pris le relai parce que cétait sa vocation.
En réaffirmant comme je le fais aujourdhui le soutien de lEtat à notre service public hospitalier, je renouvelle ainsi lexigence de laccès de tous à la santé, sans distinction dâge, de revenu, dorigine et même de présence sur le territoire. Cest lhôpital public qui permet davoir cette égalité qui est le fondement même du pacte républicain.
Cest ce même esprit daccès de tous à la santé qui a voulu que le gouvernement engage une réforme qui permet, à tous nos concitoyens, de bénéficier dune complémentaire santé dici à 2017. Parce que si chacune et chacun dentre eux est assuré social, il nest pas vrai que nous puissions tous bénéficier dun niveau de remboursement qui permet laccès aux soins.
Une première étape est dailleurs franchie aujourdhui même, ce 1er juillet, avec le relèvement de 8% du plafond de la Couverture maladie universelle complémentaire et de lAide à la complémentaire santé. Ce nouveau seuil permettra à 750 000 personnes de bénéficier dune complémentaire santé, en plus des 4 millions qui existent aujourdhui.
Bientôt, pour les salariés, une seconde étape va intervenir avec la mise en uvre de laccord interprofessionnel du 11 janvier 2013, qui a prévu justement la généralisation de la complémentaire santé à tous les salariés, dans toutes les entreprises.
Enfin, il existe des contrats solidaires et responsables qui verront leurs contenus renforcés, leurs régimes fiscaux aménagés, toujours pour permettre un meilleur accès aux soins. Ce sera fait dici la fin de lannée.
Voilà ce quest le service public hospitalier. Voilà ce quest une politique de santé : permettre à tous daccéder aux soins.
Mais le service public hospitalier, ce sont aussi des femmes et des hommes qui sy dévouent quotidiennement. Jen ai rencontrés ici, pas les 3 000 enfin, une bonne partie dentre eux et je veux les saluer. Un million de personnels médicaux et non-médicaux travaille dans les hôpitaux publics, 150 000 dans les hôpitaux privés à but non-lucratif.
Lhôpital, cest une communauté humaine. Ce nest pas une entreprise, cest une collectivité de travail avec ses exigences, avec ses performances, mais aussi avec ses personnels, ses cultures professionnelles, ses contraintes et je les connais et les risques que vous devez aussi assumer. Lhôpital public doit donc être exemplaire dans les relations sociales, dans le dialogue social à lintérieur des établissements, exemplaire dans la gestion des compétences, exemplaire dans la prévention des risques professionnels.
Sagissant de la communauté médicale, la loi dite HPST votée en 2009 a eu pour effet de ne plus lassocier aux décisions stratégiques qui intéressaient le fonctionnement des structures hospitalières. Nous allons mettre un terme à cette anomalie. Un décret sera pris, cet été même, pour redonner toutes leurs places aux commissions médicales détablissement. Enfin, la ministre des Affaires sociales et de la santé a proposé aux hôpitaux des contrats locaux damélioration des conditions de travail et ce programme sera financé par un fonds spécifique.
Lhôpital public, cest une priorité budgétaire. Vous connaissez la situation de nos finances publiques. Si vous ne la connaissez pas, entendez ce qui se dit pratiquement tous les jours et il y a une part de vrai, parce que nous avons hérité dune situation dendettement public : 600 milliards deuros de plus ces cinq dernières années.
Il y a des déficits et nous ne pouvons pas simplement les constater, nous devons les corriger. Nous le faisons dans une période qui est celle dune récession à léchelle de lEurope et donc dune difficulté particulière pour la France. Et si nous ne le faisons pas, cest la dette qui progresse, cest le doute qui sinstalle et cest un fardeau que nous transmettons aux générations futures. Nous ne le voulons pas.
Pour autant, nous considérons que la santé doit rester une priorité. Le gouvernement avait fixé un taux de progression des dépenses dassurance maladie en 2013 de 2,7%. Cest plus que linflation qui sera inférieure à 1%. Alors, pourquoi faire que la dépense de santé augmente plus vite que linflation, alors même quil ny a pas de croissance ? Parce quil y a des besoins et parce que nous ne pouvons pas refuser les personnes qui se présentent dans les hôpitaux ou qui vont chez le médecin. Nous ne pouvons pas non plus engager une politique de déremboursement qui ferait que les plus modestes ou les plus âgés ne pourraient plus recourir au système de santé.
Que devons-nous faire ? Des économies sans doute, il y en a partout à trouver. Mais aussi essayer davoir une meilleure organisation de notre système de santé sans que la qualité en soit affectée. Le rationnement ne sera jamais la bonne réponse. Pas plus que la course à lacte ou à lactivité pour faire du chiffre et avoir des résultats, hôpital par hôpital, mais qui finalement dégraderaient lensemble de nos comptes sociaux.
Le service public, cela doit être le juste soin, le soin approprié avec une exigence de bien soigner mais aussi de traquer les dysfonctionnements, les prises en charge inadéquates et de bien mobiliser tous les moyens en faveur de lhôpital ou du système de santé par rapport à ce que doit être lacte médical et laccompagnement. Cest ce que vous faites ici, au centre hospitalier Bretagne-Sud, en regroupant les services, en travaillant sur lefficacité, en évaluant les pratiques et en réduisant autant quil est possible les coûts sans jamais mettre en cause la qualité, lexcellence même du service hospitalier. Pour bâtir cet hôpital de demain, nous devons investir, moderniser. Là aussi, vous en êtes un exemple.
En 2012, les hôpitaux ne pouvaient quasiment plus emprunter parce que les banques ne voulaient plus prêter, parce que les taux dintérêt même sils étaient plus bas nétaient pas accordés aux établissements hospitaliers £ et le processus dinvestissement était donc bloqué. Le Gouvernement a suscité des offres de financement nouvelles de la part de la Caisse des dépôts, de la Banque postale. On a même été cherché dans le programme dinvestissements davenir, c'est-à-dire dans ce qui doit faire la France de demain, les moyens pour lhôpital, parce que lhôpital cest aussi préparer la France de demain.
Ces derniers jours, il y a eu un Conseil européen. On peut se dire, il ne sy passe pas grand-chose dans le Conseil européen Cest parfois vrai. Mais il y a aussi des décisions qui sont prises. Et quand elles sont bonnes, ces décisions, il convient de les saluer. Javais obtenu, lannée dernière, un pacte de croissance, non sans mal Nous en avons les résultats puisque la Banque européenne dinvestissement c'est-à-dire celle qui va prêter directement ou indirectement aux entreprises, mais aussi aux établissements hospitaliers va pouvoir dégager un milliard, pour la France, de financements nouveaux pour les hôpitaux.
Si on prend en compte tout ce qui peut être fait, par la Caisse des dépôts, par la Banque postale, par le système bancaire, par la Banque européenne dinvestissement, par les moyens propres des hôpitaux, nous pouvons investir, sur les dix prochaines années, 45 milliards deuros pour les hôpitaux publics. Cela ne veut pas dire investir partout et de nimporte quelle façon. Cela veut dire investir là où cest prioritaire. Et investir pour le bien des malades. Avec non seulement des bâtiments cest très important notamment pour les architectes mais aussi pour les entreprises qui les construisent mais aussi les équipements.
Là aussi, je dois constater dans ma visite trop courte mais je reviendrais à Lorient ! avec Jean-Yves LE DRIAN qui rappellera que cest luvre de sa vie et Norbert METAIRIE qui dira combien il a été tenace, notamment dans le service de radiothérapie, combien il avait été prévu, ici aussi, des matériels de haute qualité et de haute performance. Parce que, jinsiste là-dessus, nous avons besoin de technologies nouvelles. Et léconomie de la santé fait partie des priorités pour la croissance de demain
Quand on sinterroge sur ce qui va être dominant dans lactivité humaine de ces prochaines années : la transition énergétique sûrement, le passage dun système à un autre, les économies dénergie, les énergies nouvelles on pourrait en parler ici en Bretagne Il y a, à lévidence, tout ce qui a trait à la robotique, aux nouvelles façons de produire. On peut dire aussi que le numérique va changer considérablement léconomie et, parmi les secteurs qui sont les plus créateurs demplois et les plus innovants, il y a léconomie de la santé. Et cest la raison pour laquelle, nous devons mettre les meilleures technologies dans les hôpitaux. Pour la gestion, pour le traitement des malades, mais aussi pour linformation des usagers.
Un mot là-dessus. Vous savez que, régulièrement, un certain nombre de journaux font les palmarès des hôpitaux. Dautres officines privées se sont mises sur le marché de lévaluation des hôpitaux. Nous, nous considérons quil y a nécessité davoir un service public pour linformation des Français en matière de santé. Et cest ce que nous allons créer. Et pour que nous puissions faire que ce service public donne les bonnes informations, parce que cest ce quexigent les familles, les patients, nous avons besoin de recueillir toutes les données. Et cest ce que nous ferons dans les prochains mois pour aboutir à ce résultat.
Lhôpital public, je lai dit, est pour nous le pilier du système de santé. Mais il ne peut pas être seul dans le système de santé, il ne doit pas lêtre. Il doit faire travailler tous les professionnels, parce que les besoins des patients ne sont pas forcément satisfaits simplement par létablissement. Cest ce quon appelle la médecine de parcours, qui est une réalité bien connue ici, en Bretagne-Sud.
Nous devons susciter un mouvement, pour la prise en charge des personnes âgées, pour ceux qui ont besoin dune rééducation, dun accompagnement, pour ceux qui souffrent dune maladie chronique. Voilà ce que nous devons organiser. Lhôpital fait partie dune chaîne. Avant lhôpital il y a les politiques de prévention, par rapport aux accidents domestiques, par rapport aux chutes. Il y a aussi la médecine de premier recours, indispensable. Faut-il encore avoir suffisamment de médecins sur les territoires Il y a le maintien à domicile après lhôpital, il y a la convalescence Bref, il y a cette continuité, ce parcours, ce cheminement.
Cest ce que nous devons faire : travailler avec toutes les institutions, avec tous les professionnels de santé. Je lai dit, le Morbihan est exemplaire. Il ny a pas moins de sept réseaux de soins qui existent. Et là aussi, la ministre des Affaires sociales va prévoir un nouveau mode de financement pour généraliser les bonnes pratiques, pour favoriser tous ces professionnels qui sengagent et qui permettent, à la fois, de mieux soigner et de faire des économies. La fixation des dépenses sera réorganisée pour tenir compte de ces besoins. Les Agences régionales de santé, elles-mêmes, seront mobilisées pour soutenir toutes les initiatives locales. Cette réforme interviendra dici la fin de lannée.
Cest ce que lon appelle la « stratégie nationale de santé ». Elle portera sur toutes les dimensions. Lune dentre elles vous préoccupe, cest la démographie médicale. Nous avons besoin davoir des médecins présents sur tout le territoire : médecins de ville que nous devons inviter, encourager £ médecins hospitaliers, que je veux saluer, parce quils se dévouent pour le service public. Nous devons donc faire en sorte que toutes les vocations puissent trouver leur place, y compris dans lhôpital, et faciliter un certain nombre de mutations.
Nous avons aussi à mieux accompagner les malades, toujours dans cette stratégie nationale de santé, et à faire en sorte, également, de renforcer les droits de tous les patients, dans le cadre dune meilleure implication de lavis des usagers. Je sais quici, il y a des représentants des usagers, des patients, et je veux leur dire quils seront pleinement intégrés à la vie de létablissement.
Ma visite, ici en Bretagne, me donne aussi loccasion daborder la rééducation et la réadaptation, puisque je serai cet après-midi au centre mutualiste de rééducation et de réadaptation fonctionnelle de Kerpape. Kerpape, là aussi, cest une référence. Décidément, javais vraiment toutes les raisons de venir à Lorient ! Kerpape, depuis sa création en 1914 et vous imaginez que cette date ne doit rien au hasard sest consacré à la prise en charge des blessés et notamment de la moelle épinière, des accidentés cérébraux, des brulés, quil sagisse des adultes comme des enfants. Cette discipline de la rééducation qui permet, au sortir de lhôpital, daider les patients, de les reconstruire après un traumatisme, cest une discipline essentielle.
Cest une discipline mal connue. Et pourtant deux chiffres témoignent de son importance : 100 000 lits et un million de séjours hospitaliers par an. Cest une discipline qui est interprofessionnelle puisquelle mobilise des compétences variées : ergothérapeutes, psychologues, neuropsychologues, ingénieurs, travailleurs sociaux, assistantes sociales, kinésithérapeutes
Je souhaite souligner deux objectifs importants. Le premier, c'est l'adaptation aux besoins du patient. C'est toujours un moment délicat quand l'état du malade ne lui permet pas encore de rejoindre un établissement spécialisé dans la rééducation. Pour éviter cette rupture, nous devons développer, dans tous les grands centres hospitaliers, des services de rééducation post-réanimation. De la même manière, je souhaite que, lorsquune personne sort de ce centre de rééducation, il puisse y avoir un accompagnement. Cest ce que fait précisément le centre de Kerpape.
Le second point, c'est l'intégration des nouvelles technologies. Le centre de Kerpape lui aussi innove. Il développe de nouvelles technologies qui sont mises en place pour permettre la rééducation dans des conditions meilleures, avec des partenariats industriels, parce que, derrière le soin, il y a aussi une industrie. Cest dans cette perspective que des passerelles vont être mise en place entre les écoles dingénieurs et les facultés de médecine.
Voilà, Mesdames et Messieurs, ce que jétais venu vous dire ici en Bretagne. Vous avez su innover, vous avez su anticiper. Vous navez pas simplement su investir dans un hôpital pour consacrer le travail délus locaux qui constateraient la beauté de létablissement Non, vous avez su apporter un service supplémentaire.
Cest ce message de confiance et dhommage que je voulais vous délivrer à tous ceux qui se dévouent pour la santé publique dans notre pays. C'est-à-dire à tous ceux qui, à toutes les étapes de la maladie, font face. A tous les professionnels de santé. A lhôpital public dabord, mais aussi à linitiative privée, qui dans notre système de soins a toute sa place. Aux établissements non-lucratifs, je salue la mutualité, mais aussi les cliniques car la médecine française sest développée avec toute sa diversité. Je ne veux pas opposer les uns par rapport aux autres. Parce que cest lensemble du territoire qui a besoin davoir tous les services, tous les établissements et tous les professionnels.
Mais je voulais surtout vous dire, vous qui êtes agents dans le service public hospitalier, qui êtes associés à cette belle réalisation, combien vous devez être fiers. Fiers, non seulement de cet établissement, mais fiers du service public et du pacte républicain que vous permettez de conforter. Lexpérience que jen ai ayant été moi-même élu local et président, à lépoque, dun conseil dadministration cest cette possibilité pour tout être humain vivant sur notre territoire, quelles que soient ses origines, quelle que soit sa nationalité, quelle que soit sa place dans la hiérarchie sociale, quels que soient ses revenus, dêtre soigné de manière excellente.
Cest ce qui fait la particularité, la spécificité de la France. Nous navons pas que des atouts nous en avons beaucoup néanmoins mais nous avons celui-là : un système de santé, encore perfectible, mais performant, qui nous permet de croire à légalité et dêtre sûrs, quen venant à lhôpital, tous pourront être soignés de la meilleure des façons. Cest pour cette mission là que je voulais être à Lorient aujourdhui, pour la saluer, ainsi que les personnels qui sy dévouent. Merci.