Le Président de la République s'est rendu en Slovénie le lundi 20 octobre 2025 à l’occasion du 12e Sommet des pays du Sud de l’Union européenne (Med9).

Le sommet du Med9 a réunit la Croatie, Chypre, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, Malte, le Portugal et la Slovénie, ainsi que la Commission européenne et la Jordanie.

Les chefs d’État et de gouvernement ont échangé sur les grandes priorités de l'agenda de l'Union européenne, notamment l’accélération de l’agenda européen de compétitivité ainsi que la situation au Proche et Moyen-Orient.

Ils ont aussi évoqué les relations entre l’Union européenne et la rive orientale et sud de la Méditerranée.

Revoir la conférence de presse  :

20 octobre 2025 - Seul le prononcé fait foi

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Conférence de presse des pays membres du MED9.

Journaliste
Bonjour à tous. Bonjour Monsieur le Président. Vladimir Poutine et Donald Trump devraient se rencontrer ces prochains jours à Budapest. Regrettez-vous que cela se fasse dans un pays de l'Union Européenne ? Qu'attendez-vous du président américain ? Faut-il qu'il invite Volodymyr Zelensky qui s'est dit prêt à y aller si c'était le cas ? Et est-ce le moment pour le président ukrainien de faire des concessions aujourd'hui sur le plan territorial ? Par ailleurs, on a appris cet après-midi que vous aviez reçu Nicolas Sarkozy avant son incarcération. Était-ce une marque de soutien ? Était-ce votre rôle ? Et surtout, comprenez-vous que cela puisse troubler ceux qui font la justice dans notre pays ? Enfin, dernière chose, et pardonnez le fait que je sois un peu longue, au Louvre, le musée du Louvre a été la cible d'un braquage spectaculaire hier. Votre ministre de la Justice dit ce matin : « Nous avons failli ». Êtes-vous d'accord avec cette affirmation ? Merci beaucoup.

Emmanuel MACRON
Merci beaucoup. Pour le Louvre, je me suis exprimé hier soir. J'ai dit mon soutien, ma détermination. J'aurai l'occasion de revenir sur ce sujet quand je serai sur le territoire français. 

Sur Nicolas Sarkozy, j'ai eu des propos publics toujours très clairs sur l'indépendance de l'autorité judiciaire, dont le rôle qui est le mien. Mais il était normal que, sur le plan humain, je reçoive un de mes prédécesseurs dans ce contexte. 

Sur la rencontre entre le président Trump et le président Poutine, je pense que c'est une très bonne chose que les présidents puissent se rencontrer pour discuter de leur agenda bilatéral. À partir du moment où ils discuteraient du sort de l'Ukraine, les Ukrainiens devraient être autour de la table. À partir du moment où ils devraient discuter de ce qui impacte la sécurité des Européens, les Européens devraient être autour de la table. C'est tout ce que je peux dire. Quant à nous, nous continuons à avancer aux côtés de l'Ukraine, qui résiste vaillamment. Je crois qu'il ne faut céder à aucune désinformation du moment. L'Ukraine continue de résister avec beaucoup de bravoure en continuant à innover, à produire. Nous aurons vendredi une coalition des volontaires qui se tiendra pour partie physique, pour partie virtuelle, mais qui nous réunira pour, quelques-uns d'entre nous, à Londres et le président Zelensky sera là. Et donc nous continuons d'avancer. La seule paix qui peut exister, c'est une paix robuste, durable, qui permet de répondre aux exigences du droit international et qui crée les conditions de sa stabilité. Nul autre n'existe. Et les Européens ont toujours été clairs sur ce sujet.

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