Trois jours après son retour de Nouvelle Calédonie, le Président de la République félicite les forces de sécurité intérieure engagées sur place. Dans les prochaines heures, 7 unités de forces mobiles supplémentaires, soit 480 gendarmes mobiles, viendront les renforcer. Il souhaite redire son soutien aux victimes des violences et aux familles des personnes décédées, notamment les deux gendarmes tués dans l’exercice de leurs fonctions.

Il condamne fermement les barrages et les pillages. Ces violences ne peuvent pas prétendre s’inscrire dans une action politique légitime. Le Président redit sa confiance dans la capacité des élus à rétablir le dialogue. Il rappelle le processus de désescalade qu’il a proposé aux élus calédoniens. « Plus on laisse la violence monter, plus il y a, chaque jour, de chaque côté, de nouvelles bonnes raisons de continuer à être encore plus violent. »

Pour permettre les réunions des différentes composantes du FLNKS et les déplacements sur les barrages des élus ou responsables en mesure d’appeler à leur levée, le Président a décidé pour le moment de ne pas reconduire l’état d’urgence. Celui-ci ne sera pas prorogé et prendra fin lundi à 20h.

Il rappelle que la levée des barrages est la condition nécessaire à l’ouverture des négociations concrètes et sérieuses.

Le Président de la République fait confiance aux Calédoniens et à leurs représentants pour retrouver le chemin du dialogue. La mission de médiation et de facilitation est présente à Nouméa. Elle se tient prête à travailler avec les élus pour établir un accord global.

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