8 avril 2000 - Seul le prononcé fait foi
Message de M. Jacques Chirac, Président de la République, aux jeunes filles participant à la première journée de l'appel de préparation de défense, Paris le 8 avril 2000.
J'avais souhaité vous rendre visite ce matin. Les obsèques du Président Bourguiba à Monastir aujourd'hui même m'en empêchent.
Je le regrette d'autant plus vivement que la rencontre informelle que je devais avoir avec vous revêtait pour moi une importance toute particulière.
J'ai décidé, en 1996, de suspendre le service national pour adapter l'armée aux nouveaux besoins de sécurité de notre pays et pour mettre fin à un système de plus en plus inégalitaire.
Il m'a paru indispensable que, parallèlement, soit maintenu et entretenu le lien entre les Français et ceux qui ont pour mission de les défendre.
C'est le sens de cette journée d'appel de préparation à la défense à laquelle, pour la première fois, participent des jeunes filles.
Cette journée d'information, consécutive au recensement désormais obligatoire pour tous les jeunes Français, consacre à mes yeux l'égalité des droits et des devoirs de tous les citoyens, femmes et hommes.
Elle traduit le caractère véritablement universel de ce nouveau service national.
Elle s'inscrit dans un mouvement irréversible, celui de la modernité que nous devons accompagner, chacun à notre place.
Nos armées elles-mêmes, comme tous les corps de la société, offrent désormais, vous le découvrirez aujourd'hui, des chances égales à celles et à ceux qui veulent y faire carrière. Je considère que c'est un progrès.
La sécurité et la défense de notre pays sont confiées à des forces professionnelles, mais elles concernent toutes les Françaises et tous les Français. J'ai donc voulu que tous les jeunes gens, garçons et filles, y soient sensibilisés pour que s'en trouve renforcé leur sentiment d'appartenance à une même communauté nationale.
C'est le message que je voulais transmettre et, par votre intermédiaire, adresser à tous les jeunes de notre pays.
Je souhaite à chacune et à chacun d'entre vous une excellente journée.
Jacques CHIRAC
Je le regrette d'autant plus vivement que la rencontre informelle que je devais avoir avec vous revêtait pour moi une importance toute particulière.
J'ai décidé, en 1996, de suspendre le service national pour adapter l'armée aux nouveaux besoins de sécurité de notre pays et pour mettre fin à un système de plus en plus inégalitaire.
Il m'a paru indispensable que, parallèlement, soit maintenu et entretenu le lien entre les Français et ceux qui ont pour mission de les défendre.
C'est le sens de cette journée d'appel de préparation à la défense à laquelle, pour la première fois, participent des jeunes filles.
Cette journée d'information, consécutive au recensement désormais obligatoire pour tous les jeunes Français, consacre à mes yeux l'égalité des droits et des devoirs de tous les citoyens, femmes et hommes.
Elle traduit le caractère véritablement universel de ce nouveau service national.
Elle s'inscrit dans un mouvement irréversible, celui de la modernité que nous devons accompagner, chacun à notre place.
Nos armées elles-mêmes, comme tous les corps de la société, offrent désormais, vous le découvrirez aujourd'hui, des chances égales à celles et à ceux qui veulent y faire carrière. Je considère que c'est un progrès.
La sécurité et la défense de notre pays sont confiées à des forces professionnelles, mais elles concernent toutes les Françaises et tous les Français. J'ai donc voulu que tous les jeunes gens, garçons et filles, y soient sensibilisés pour que s'en trouve renforcé leur sentiment d'appartenance à une même communauté nationale.
C'est le message que je voulais transmettre et, par votre intermédiaire, adresser à tous les jeunes de notre pays.
Je souhaite à chacune et à chacun d'entre vous une excellente journée.
Jacques CHIRAC