20 septembre 1992 - Seul le prononcé fait foi
Allocution de M. François Mitterrand, Président de la République, lors de la soirée des résultats du référendum sur la ratification du Traité de Maastricht, Paris le 20 septembre 1992.
Mes chers compatriotes,
- Nous venons de vivre, en ce dimanche 20 septembre, l'un des jours les plus importants de l'histoire de notre pays, car la France, non seulement assure son avenir, renforce sa sécurité et consolide la paix dans une région du monde si cruellement déchirée par la guerre, mais elle démontre aussi, et surtout, qu'elle est encore et toujours capable d'inspirer l'Europe, en mesure désormais d'égaler les plus grandes puissances de la terre.
- A l'heure où je m'exprime en effet, il parait certain qu'une majorité d'entre vous a approuvé le Traité d'Union européenne, adopté à Maastricht, que je vous ai soumis et qu'ont soutenu des femmes et des hommes dont la fermeté de conviction et le courage intellectuel l'ont emporté sur toute considération partisane. Je veux, en votre nom, les remercier. Mais c'est à vous, Français, à vous qui avez voté oui à la France, oui à l'Europe, oui à l'espoir que va d'abord ma gratitude.
- J'avais dit au début de la campagne électorale, qu'il y aurait, à l'issue du scrutin, ni vainqueurs ni vaincus. Le vote de ce jour engage toute la France mais je respecte le sentiment des libres citoyens qui en votant non ont voulu sauvegarder les valeurs dans lesquelles ils croient.
- Imaginez maintenant la joie des pays de la Communauté, nos amis les plus proches qui attendaient de nous le signe dont ils avaient besoin.
- Imaginez la joie des autres pays européens, presque tous, qui aspirent à nous rejoindre, surtout ceux qui ont été si longtemps privés de liberté.
- Je suis heureux, mes chers compatriotes, que vous ayez choisi la jeunesse, le renouveau, la sauvegarde du présent qui exige de vous tant d'efforts et les chances, toutes les chances des lendemains.
- Vive la République,
- Vive la France.\
- Nous venons de vivre, en ce dimanche 20 septembre, l'un des jours les plus importants de l'histoire de notre pays, car la France, non seulement assure son avenir, renforce sa sécurité et consolide la paix dans une région du monde si cruellement déchirée par la guerre, mais elle démontre aussi, et surtout, qu'elle est encore et toujours capable d'inspirer l'Europe, en mesure désormais d'égaler les plus grandes puissances de la terre.
- A l'heure où je m'exprime en effet, il parait certain qu'une majorité d'entre vous a approuvé le Traité d'Union européenne, adopté à Maastricht, que je vous ai soumis et qu'ont soutenu des femmes et des hommes dont la fermeté de conviction et le courage intellectuel l'ont emporté sur toute considération partisane. Je veux, en votre nom, les remercier. Mais c'est à vous, Français, à vous qui avez voté oui à la France, oui à l'Europe, oui à l'espoir que va d'abord ma gratitude.
- J'avais dit au début de la campagne électorale, qu'il y aurait, à l'issue du scrutin, ni vainqueurs ni vaincus. Le vote de ce jour engage toute la France mais je respecte le sentiment des libres citoyens qui en votant non ont voulu sauvegarder les valeurs dans lesquelles ils croient.
- Imaginez maintenant la joie des pays de la Communauté, nos amis les plus proches qui attendaient de nous le signe dont ils avaient besoin.
- Imaginez la joie des autres pays européens, presque tous, qui aspirent à nous rejoindre, surtout ceux qui ont été si longtemps privés de liberté.
- Je suis heureux, mes chers compatriotes, que vous ayez choisi la jeunesse, le renouveau, la sauvegarde du présent qui exige de vous tant d'efforts et les chances, toutes les chances des lendemains.
- Vive la République,
- Vive la France.\