14 juin 1990 - Seul le prononcé fait foi

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Allocution de M. François Mitterrand, Président de la République, à son arrivée à l'aéroport, Tananarive, le 14 juin 1990.

Monsieur le Président,
- Je vous remercie de ces propos d'accueil et d'hospitalité. Il était entendu, depuis longtemps déjà, que cette visite aurait lieu. Vous m'aviez convié, et je tenais à retrouver votre pays. D'abord, je tiens à vous saluer vous-même. Nous aurons l'occasion au cours de ce voyage de nous entretenir de bien des problèmes importants, sur le plan international comme sur le plan de nos relations bilatérales. Dialogue qui s'est engagé entre nous depuis de nombreuses années, et qu'il s'agit de continuer à faire fructifier.
- Je suis heureux aussi de pouvoir saluer Mme Ratsiraka qui nous a déjà fait le plaisir de nous faire quelques visites amicales en France.
- Je voudrais que ce salut aille au peuple malgache dans toutes ses composantes. Nous entretenons entre nos deux pays, dans le respect de leur souveraineté, dans le respect de leur dignité, des relations constructives et, on peut le dire, amicales et confiantes. Je souhaite très vivement que cela puisse encore s'approfondir, se perpétuer. Nous sommes faits pour rester compagnons, pour rester amis, sur la scène internationale et pour nous entraider quand il le faut. Et cette entraide prend tous les aspects d'une amitié vigilante. Elle n'est pas à sens unique. Il est important pour la France, croyez-moi et j'en tiens le plus grand compte, de bénéficier de la confiance et de l'estime du peuple malgache, des dirigeants et du Président de la République. Ce sont les premières paroles que nous prononçons, je pense que l'on ne nous tiendra pas quitte de quelques autres, selon une tradition bien établie.
- Merci à tous, merci pour cette bienvenue. Nous allons travailler utilement et je souhaite à tous, prospérité et bonne chance.\