27 mai 1983 - Seul le prononcé fait foi

Télécharger le .pdf

Déclaration de M. François Mitterrand, Président de la République, à l'issue de l'inauguration du 35ème Salon de l'aéronautique et de l'espace, Le Bourget, vendredi 27 mai 1983.

Comme vous le savez, je termine en cet instant l'inauguration de ce 35ème Salon, et je dois dire à quel point j'ai été intéressé par ce que j'y ai vu. Il est important de constater que deux cents ans exactement après le premier vol de l'homme dans l'espace - et c'était un Français ! - nous sommes dans notre pays parvenus à tenir notre rang et quel rang ! D'abord avec ce salon qui est la plus grande manifestation internationale de ce type, et une manifestation en progrès si l'on en juge par la représentation déjà fort réussie de 1981.
- C'est pour moi comme pour tout Français un motif de satisfaction et d'espoir que de constater que notre pays se trouve au 2ème rang des pays occidentaux, dans le domaine de l'aviation et de l'espace. Sans ignorer que nous sommes talonnés et que cela exige donc de la part de tous, ceux qui conçoivent, ceux qui fabriquent, ceux qui vendent, ceux qui dirigent, un effort cohérent que les pouvoirs publics ont pour devoir d'aider au maximum, puisque c'est là que se joue l'une des grandes batailles industrielles modernes.
- Et la France, grâce à ceux que j'évoquais tout à l'heure, de l'ouvrier au responsable d'entreprise, grande, moyenne ou petite, en passant par tous les corps de métier, les ingénieurs, les concepteurs ... fait la preuve qu'elle peut gagner ces batailles-là, qui je le répète sont les grandes compétitions modernes. Je tiens à en remercier et à en féliciter tous les auteurs et tous les acteurs dont certains sont ici-même.
- Nous allons continuer, préserver notre rang et tout faire pour améliorer notre présence sur le marché international. Il y a là des découvertes qui marquent la puissance de l'esprit, il y a là la qualité professionnelle de ceux qui exécutent, il y a là tout un élan qui marque bien que quand la France veut elle peut et elle doit réussir. Je n'ai rien d'autre à ajouter pour l'instant, sinon que c'est et que cela continuera d'être mon souci constant que de contribuer là où je suis à la réussite de cet effort.\