27 septembre 1982 - Seul le prononcé fait foi

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Allocution de M. François Mitterrand, Président de la République, à la mairie de Cahors, lundi 27 septembre 1982.

Je vous dirai simplement que je suis heureux d'être ici parce que c'est Cahors. C'est une ville qui -compte dans notre histoire, dans l'histoire de la République, j'aperçois là-bas un portrait significatif, un autre aussi. Tradition et continuité. Parce que c'est le département du Lot et que j'y -compte depuis très longtemps des amis très chers et parce que c'est vous, cher Maurice Faure. Vous avez eu raison de rappeler plus de trente ans de compagnonnage qui s'est mué peu à peu en amitié, en amitié, en amitié solide, affection et fidélité aux combats menés. Sans doute, cela créé des liens £ et puis ce je ne sais quoi qui fait le charme de la vie. On aime se promener tous les deux entre Périgueux et Cahors, comme dans tous les coins de ce département chaque fois que l'occasion nous en est donnée.
- Je vous remercie, mesdames et messieurs d'être venus ponctuer à l'hôtel de ville l'accueil de la foule de Cahors qui s'est dérangée si nombreuse à une heure tardive pour saluer le Président de la République, peut-être aussi l'ami qu'elle sait avoir en moi.
- Quant à l'objet d'étain, il ne tiendra qu'à Maurice Faure de venir y manger la soupe que nous serons ravis de lui offrir à la première occasion. Je ne sais pas si l'objet a été fait pour cela, mais çà fait longtemps qu'il n'a pas servi.
- Tout à l'heure, je voyageais entre Figeac et Cahors en hélicoptère, admirable moyen pour épouser les contours d'un pays et j'observais la beauté qui à chaque instant attirait le regard d'un côté et de l'autre, à droite et à gauche. De quelque côté que je tournais mon regard c'était toujours beau. C'était assez satisfaisant de connaître son pays de cette façon, plongeant le regard dans sa réalité. Depuis ce matin c'est un peu ce que j'éprouve.
- Je vous le confie arrêtant là ce bref discours. Nous sommes à l'hôtel de ville de Cahors. Je remercie les élus qui sont venus m'y accuellir. Ils représentent une population dont ils sont les défenseurs naturels. Ils sont porteurs de ses voeux, leur présence m'est très précieuse.
- Merci.\