19 mai 1982 - Seul le prononcé fait foi

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Déclaration de M. François Mitterrand, Président de la République, au Palais de la Présidence, Niamey, mercredi 19 mai 1982.

Mesdames et messieurs,
- Je me réjouis de me trouver ce soir au Niger. Ce voyage a été préparé de longue date lors de la visite du président Kountché à Paris, je lui avais dit que le Niger figurerait certainement parmi mes premiers voyages en Afrique noire et voilà que c'est tout à fait le premier.
- Sans doute mon itinéraire aurait-il pu me conduire, à-juste-titre, dans d'autres pays mais à la fois les liens personnels que j'ai avec le Niger, depuis plusieurs décennies, les relations solides et amicales de nos deux pays, les relations qui se sont créées depuis mon élection à la Présidence de la République avec le président Kountché et les principaux responsables de la vie du Niger, le sérieux avec lequel le gouvernement mène ou conduit les affaires du pays, tout cela donne un véritable sens à la visite de deux jours pleins et même un peu plus que je fais au Niger.
- Nous aurons l'occasion pendant ces deux jours de parler de beaucoup de choses, bien entendu, d'abord, de nos relations bilatérales £ les problèmes touchant au développement africain et particulièrement du Niger et puis nous considérerons en commun l'environnement géographique et politique de ce pays et nous en discuterons comme nous avons coutume de le faire, c'est-à-dire en confiance.
- Je crois pouvoir dire sans forcer les mots que l'amitié est bien vivante et qu'à-partir de ce climat beaucoup de choses sont possibles.
- Je tiens en tout cas, dès mes premiers mots, à saluer le peuple du Niger que je remercie de son accueil aux côtés du président Kountché, qui sait le grand plaisir que j'ai de m'être trouvé à ses côtés.\