25 février 2016 - Seul le prononcé fait foi
Déclaration de M. François Hollande, Président de la République, sur les relations franco-uruguayennes, à Montevideo le 25 février 2016.
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs les Parlementaires,
Je n'ai pas le sentiment de faire une visite officielle mais tout simplement une visite d'amitié. Vous nous accueillez dans un cadre, à la fois très prestigieux et que vous avez voulu intime en même temps.
Nous avons l'impression et elle est émouvante, de participer à une réunion de famille. De famille politique peut-être, de famille linguistique sûrement, de famille culturelle essentiellement.
Je saluais ce qu'avait réussi l'Uruguay bien avant la France et vous savez quel déchirement cela peut être pour un Français de penser qu'il n'a pas été le premier.
Mais vous, vous avez aboli la peine de mort au début du XXème siècle, vous avez accordé le droit de vote aux femmes en 1927. Je m'en souviens parce que c'est l'année de naissance de ma mère. Elle n'a pu voter qu'après la Seconde guerre mondiale.
Puis vous avez fait des lois que l'on appelle des lois de société, bien avant que nous puissions nous-mêmes les faire adopter, non sans mal, par le Parlement français.
J'ai alors pris une décision, je vais maintenant regarder ce qui se passe en Uruguay pour faire les réformes en France. Merci, merci pour cet accueil si chaleureux.Vive l'Uruguay, vive l'amitié entre la France et l'Uruguay.
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs les Parlementaires,
Je n'ai pas le sentiment de faire une visite officielle mais tout simplement une visite d'amitié. Vous nous accueillez dans un cadre, à la fois très prestigieux et que vous avez voulu intime en même temps.
Nous avons l'impression et elle est émouvante, de participer à une réunion de famille. De famille politique peut-être, de famille linguistique sûrement, de famille culturelle essentiellement.
Je saluais ce qu'avait réussi l'Uruguay bien avant la France et vous savez quel déchirement cela peut être pour un Français de penser qu'il n'a pas été le premier.
Mais vous, vous avez aboli la peine de mort au début du XXème siècle, vous avez accordé le droit de vote aux femmes en 1927. Je m'en souviens parce que c'est l'année de naissance de ma mère. Elle n'a pu voter qu'après la Seconde guerre mondiale.
Puis vous avez fait des lois que l'on appelle des lois de société, bien avant que nous puissions nous-mêmes les faire adopter, non sans mal, par le Parlement français.
J'ai alors pris une décision, je vais maintenant regarder ce qui se passe en Uruguay pour faire les réformes en France. Merci, merci pour cet accueil si chaleureux.Vive l'Uruguay, vive l'amitié entre la France et l'Uruguay.