28 octobre 2015 - Seul le prononcé fait foi

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Point de presse de M. François Hollande, Président de la République, sur les relations franco-uruguayennes, à Paris le 28 octobre 2015.

C'est une joie d'accueillir le Président Tabaré VASQUEZ, qui est un ami de la France, et a des liens personnels avec notre pays. Il veut que cette visite, qui n'est pas la première en France, puisqu'il était déjà là il y a dix ans, soit l'occasion d'amplifier tous les échanges que nous pouvons avoir entre nos deux pays.
L'Uruguay est un pays particulièrement dynamique, qui connait une croissance forte. Nous sommes donc appelés à y prendre notre part. J'ai l'intention de convaincre les entreprises françaises, mais elles sont déjà convaincues, d'être encore plus nombreuses sur le marché uruguayen.
Nous voulons aussi donner à notre relation une dimension culturelle, scientifique, universitaire et c'est le sens de tous les accords que nous avons passés aujourd'hui et de toutes les relations qui vont s'établir au cours des prochains jours durant cette visite.
Nous voulons également confirmer au Président Tabaré VASQUEZ notre volonté d'assurer la sécurité, autant qu'il est possible, dans cette région. L'Uruguay a un rôle très important, même si c'est un pays qui n'est pas le plus peuplé d'Amérique latine, mais c'est un pays qui se consacre beaucoup aux opérations de maintien de la paix. Je voulais vraiment, ici, lui exprimer notre gratitude et donc lui confirmer que nous accompagnerons, formerons, équiperons, si c'est nécessaire sur tout ce que l'Uruguay pourra nous demander en termes militaires. Il a d'ailleurs eu un déjeuner avec le ministre de la Défense et il a voulu justement que nous puissions conclure un accord de défense à l'occasion de cette visite.
Il y a aussi notre volonté de travailler ensemble pour qu'entre le Mercosur et l'Europe, des accords puissent être signés, des relations puissent s'approfondir, car nous avons besoin qu'il y ait entre ces deux grandes régions du monde des échanges encore plus nombreux.
Enfin, l'Uruguay, qui est un pays touché aussi par le réchauffement climatique, nous appuiera dans nos efforts pour la Conférence de Paris. Je suis convaincu que le Président pourra aller, auprès des pays de l'Amérique latine, jouer le rôle d'ambassadeur, pour que nous puissions aboutir à un accord. Je rappelle que le Pérou a joué un rôle important, qu'il continue à animer la conférence et il va nous passer le relais dans quelques jours. C'est dire si l'Amérique latine a été pleinement impliquée dans la recherche de cet accord universel, contraignant, que nous voulons trouver à Paris.
Enfin, l'Uruguay va bientôt siéger au Conseil de sécurité comme membre non permanent. Pour nous, ce sera un allié de la paix. Merci.