Comment assurer la paix et la stabilité en Europe ?
Qui est notre ennemi commun ?
Quels sont les droits et les devoirs des alliés les uns avec les autres ?

Il y a 70 ans, l’Europe se réveillait sur les cendres de la Deuxième Guerre mondiale, et coupée (littéralement) en deux par l’URSS. C’était l’après-Guerre et le début de la Guerre froide. À ces questions, les Alliés d’hier ont trouvé une réponse : l’OTAN. 

Aujourd’hui (et depuis des décennies), l’Europe s’est reconstruite. L’URSS n’existe plus. Le mur de Berlin est tombé. L’OTAN doit s’adapter aux nouvelles réalités du monde. 

La récente intervention de la Turquie en Syrie a été, pour le Président de la République, un déclencheur.

« Ce qu’on est en train de vivre, c’est pour moi la mort cérébrale de l’OTAN. Nous assistons à une agression menée par un autre partenaire de l’OTAN qui est la Turquie, dans une zone où nos intérêts sont en jeu, sans coordination. Il n’y a pas eu de planification ni de coordination par l’OTAN. Il n’y a même pas eu de déconfliction par l’OTAN. »

Emmanuel Macron, interview à The Economist

Il est temps, à ses yeux, et pour que l’OTAN continue de garantir sécurité et stabilité aux Européens de se reposer ces questions : 

Comment assurer la paix et la stabilité en Europe ?
Qui est notre ennemi commun ?
Quels sont les droits et les devoirs des alliés les uns avec les autres ?

Et de trouver des réponses collectives, adaptées aux nouveaux équilibres et aux nouvelles menaces (notamment terroristes) auxquelles nous faisons face. C'était l’enjeu du Sommet des 3 et 4 décembre 2019 :

« Ma position sur l'OTAN a provoqué des réactions. Je l'assume. Si nous investissons de l'argent et engageons la vie de nos soldats sur des théâtres d'opérations, nous devons être clairs sur les fondements de l'OTAN. Demain, je défendrai les intérêts de la France et l'Europe. »
Emmanuel Macron sur Twitter