Les dirigeants de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni se sont entretenus aujourd’hui à la suite des développements majeurs survenus au Moyen-Orient :
Nous saluons l’accord conclu sur un cessez-le-feu au Moyen-Orient, la libération prévue des otages et la reprise de l’aide humanitaire destinée à la population civile de Gaza.
Nous rendons hommage au leadership du président Trump sur ce dossier, aux efforts diplomatiques des médiateurs — l’Égypte, le Qatar et la Turquie — ainsi qu’au soutien essentiel apporté par l’ensemble de la région pour parvenir à cet accord. Il est désormais de la plus haute importance que toutes les parties appliquent pleinement et sans délai leurs engagements. Nous sommes prêts à soutenir de nouvelles discussions sur les prochaines étapes du plan et à y contribuer.
Dans ce cadre, nous convenons que le Conseil de sécurité des Nations unies doit apporter son plein appui au plan et soutenir sa mise en œuvre.
Nous nous engageons à soutenir un paquet d’aide humanitaire substantielle, via les agences des Nations unies, à livrer dès l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.
Concernant l’Iran, nous estimons qu’il était justifié d’avoir déclenché le mécanisme de « snapback ». Le programme nucléaire iranien constitue une menace grave pour la paix et la sécurité mondiales. Nous sommes déterminés à relancer des négociations avec l’Iran et les États-Unis en vue d’un accord global, durable et vérifiable garantissant que l’Iran n’acquerra jamais l’arme nucléaire. Nous appelons tous les États membres de l’ONU à respecter les restrictions rétablies par le mécanisme de « snapback ».
S’agissant de l’Ukraine, nous condamnons les attaques escalatoires de la Russie sur le territoire ukrainien et le ciblage systématique des infrastructures nationales essentielles, indispensables pour assurer lumière et chauffage à la population ukrainienne durant l’hiver.
Nous allons accroître la pression sur la Russie alors que le président Poutine poursuit ses tactiques dilatoires et ses attaques odieuses en réponse aux pourparlers de paix.
À cette fin, nous sommes prêts à avancer vers l’utilisation coordonnée de la valeur des avoirs souverains russes immobilisés afin de soutenir les forces armées ukrainiennes et ainsi amener la Russie à la table des négociations. Nous visons à le faire en étroite coopération avec les États-Unis d’Amérique.
Nous convenons de développer davantage des mécanismes audacieux et innovants pour accroître le coût de la guerre menée par la Russie et intensifier la pression. Cela inclut la poursuite des actions contre la « flotte fantôme » russe.
Nos pays resteront fermement engagés aux côtés de l’Ukraine, notamment au sein de la « Coalition des Volontaires ».