Le Président Emmanuel Macron et la Chancelière Angela Merkel ont organisé ce matin un sommet en vidéoconférence avec Aleksandar Vučić, Président de la Serbie, Avdullah Hoti, Premier ministre du Kosovo, Josep Borrell, Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité/vice-président de la Commission européenne, et Miroslav Lajčák, représentant spécial de l’Union européenne (RSUE) pour le dialogue entre Belgrade et Pristina et les autres questions régionales concernant les Balkans occidentaux.

Le Président Vučić et le Premier ministre Hoti sont convenus de reprendre le dialogue entre Belgrade et Pristina, interrompu depuis novembre 2018. L’Union européenne continuera de faciliter leur dialogue, dans le but de normaliser les relations entre la Serbie et le Kosovo, au moyen d’un accord global, définitif et juridiquement contraignant.

Le Président Vučić et le Premier ministre Hoti sont convenus d’approfondir leur coopération dans le cadre du travail en cours dans les nombreux domaines proposés au sein du processus de Berlin, à titre d’importantes mesures de confiance entre les deux parties.

Les participants ont procédé à un échange de vues sur les prochaines étapes du dialogue facilité par l’UE entre Belgrade et Pristina. Les négociations entre les deux parties débuteront le 12 juillet prochain par vidéoconférence et seront suivies le 16 juillet par une première réunion à Bruxelles. Elles seront organisées par le Haut représentant Borrell et le RSUE Lajčák. Le Président Emmanuel Macron et la Chancelière Angela Merkel ont encouragé le Président Vučić et le Premier ministre Hoti à parvenir à des progrès substantiels dans les négociations au cours des prochains mois.

La normalisation des relations entre le Kosovo et la Serbie étant indispensable à la sécurité et à la stabilité de la région et revêtant une grande importance dans la perspective de l’adhésion des deux pays à l’UE, le Président Emmanuel Macron et la Chancelière Angela Merkel resteront engagés sur ce sujet, en appui aux deux parties et à l’Union européenne, et se tiendront prêts à organiser si nécessaire un nouveau sommet à un stade ultérieur des négociations.

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