La France perd aujourd’hui en Jacques Chérèque un de ses militants qui n’ont cessé de confronter leurs idées au réel et d’agir pour le bien commun.

Son parcours professionnel et syndical est inséparable des bouleversements de la sidérurgie lorraine dont il aura connu les grandes heures, puis les crises.

Prenant ses premières responsabilités syndicales au sein des aciéries de Pompey, il fit tout pour empêcher la catastrophe sociale frappant la région Lorraine. Ce combat, il le mena pendant des décennies en tant que syndicaliste, préfet puis ministre dans le gouvernement de Michel Rocard.

Il a su accompagner la restructuration de la sidérurgie lorraine en traitant les situations sociales les plus douloureuses et en imaginant la reconversion de ce bassin minier.

Participant à la création de la CFDT, il y a exercé des responsabilités diverses jusqu’à en devenir le Secrétaire Général adjoint. Membre du Parti socialiste unifié puis du Parti socialiste, il fut dans ses engagements politiques comme syndicaux, le tenant d’une ligne pragmatique, exigeante et fortement marquée par l’humanisme social.

Il manquera à ses camarades qui aimaient son franc parler et son regard direct. Il manquera au pays et à la région Lorraine, lui qui a, tout au long de son existence, eu l’obsession de faire.

Le Président de la République présente à sa famille, déjà durement éprouvée en janvier par le décès de François, à ses amis et à ses camarades de la CFDT, ses sincères condoléances.

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