6 décembre 2017 - Seul le prononcé fait foi

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Déclaration du Président de la République Emmanuel Macron au Palais de Zeralda

SEUL LE PRONONCE FAIT FOI.

Bonjour Messieurs Dames,

Je m’exprimerai plus longuement dans quelques instants en conférence de presse. Mais je tenais à remercier le Président BOUTEFLIKA pour son accueil.

Nous avons eu, en présence du Président du Conseil des Nations, du Premier ministre, de plusieurs de ses ministres et de deux de mes ministres, un échange qui a d'abord porté sur le contexte international et les possibles déclarations américaines dans les prochaines minutes – j’aurai l’occasion d’y revenir –, les sujets régionaux et notre volonté de trouver une issue favorable au sujet libyen avec le retour à la stabilité. La Libye est un sujet qui tient tout particulièrement à cœur au Président BOUTEFLIKA et sur lequel nous œuvrons également avec les initiatives prises par la France à La-Celle-Saint-Cloud en juillet dernier et notre plein soutien au représentant personnel du secrétaire général des Nations unies et sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne, où nous travaillons ensemble et où nous sommes convenus de renforcer cette coopération.

Nous avons ensuite évoqué plusieurs sujets bilatéraux. La volonté conjointe de renforcer les liens économiques avec plusieurs sujets qui trouveront leur issue dès demain lors du Conseil de haut niveau qui se tiendra à Paris en présence de nos deux Premiers ministres et de plusieurs ministres. 

J’ai aussi évoqué mon souhait de développer des projets ici en Algérie et j’ai confirmé au Président BOUTEFLIKA notre intention de créer une Ecole du numérique avec les autorités algériennes. J’ai ainsi amené plusieurs entrepreneurs, dont Monsieur NIEL qui a développé l’Ecole 42 à Paris et qui est prêt à procéder à une telle opération à Alger. La France compte l’accompagner, en lien avec les autorités algériennes, pour donner des débouchés à la jeunesse et permettre de former la jeunesse dans le numérique.

Je souhaite aussi que nous puissions, dans les prochains mois, développer un fonds conjoint d’investissement franco-algérien pour les petites et moyennes entreprises pour aider à la diversification économique de l’Algérie.

Nous avons également évoqué nos politiques de visa avec le souhait d’avoir un cadre simplifié, mais aussi un meilleur contrôle pour lutter contre l’immigration illégale.

En tout cas, j’ai été très heureux de revoir le Président. Je l’avais vu quand j’étais ministre de l’Economie, il y a quelques années. J’ai été heureux de pouvoir poursuivre le dialogue et pouvoir lui réaffirmer l’engagement et la volonté de la France de voir l’Algérie réussir pour elle-même et pour sa jeunesse.

Je vous remercie.

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