« Face aux inquiétudes générées par le développement rapide de l’IA, il importe de comprendre les risques, de les objectiver, en s’appuyant sur la science et l’expertise pour ensuite proposer des solutions efficaces et accessibles au profit de tous et notamment de la protection de nos démocraties », Guillaume Poupard, envoyé du Sommet pour l’IA de confiance.

Après les Sommets de Bletchley Park et de Séoul, la communauté internationale doit poursuivre ses efforts de manière globale et ouverte afin d’identifier et de pallier les risques liés à l’IA.

La sûreté et la sécurité sont des éléments clés de la confiance, qui est une condition préalable à la réalisation de notre objectif général : l’IA au service de l’intérêt public.

L’approche du Sommet pour l’action sur l’IA repose sur trois types de biens publics : la science, les solutions et les standards. Bletchley Park a donné le coup d’envoi d’un effort visant à créer le premier bien public dans ce domaine, un consensus scientifique solide sur l’IA.

Le temps du développement de solutions techniques ouvertes et accessibles à tous et du travail en faveur de standards communs est venu, afin d’éviter la fragmentation et d’encourager la convergence vers des niveaux exigeants en matière de sécurité et de sûreté de l’IA.

Les risques liés au développement et à l’intégration des systèmes d’IA,  feront l’objet de livrables concrets lors du Sommet notamment s’agissant de l’impact de l’IA dans les champs de la cybersécurité, d’identification et la maîtrise des risques que pourrait engendrer un usage malveillant de l’IA. S’agissant spécifiquement des défis de l’IA en matière de manipulation de l’information, plusieurs livrables s’attacheront à apprécier l’impact réel de l’IA sur l’intégrité de l’information, et à démontrer également les opportunités et les solutions offertes par l’IA dans ce domaine.

Le Sommet sera également l’occasion de faire le point sur les engagements volontaires en matière de sûreté et de sécurité pris précédemment par les grandes entreprises pionnières de l’IA.

Les questions liées à la lutte contre les discriminations et à l’éthique seront également abordées à cette occasion.

Ces grands axes de travail font l’objet d’échanges approfondis et soutenus entre plus de 20 Etats, ainsi qu’avec la Commission européenne, les grandes organisations internationales impliquées sur ces sujets, une cinquantaine d’organisations de la société civile et une trentaine d’entreprises, des PME aux grandes entreprises du secteur.

Mis à jour le : 17 janvier 2025