2 mars 2012 - Seul le prononcé fait foi

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Conférence de presse de M. Nicolas Sarkozy, Président de la République, sur la politique de l'Union européenne face à la crise financière, la situation en Syrie, et sur l'avenir de la construction européenne, à Bruxelles le 2 mars 2012.

Mesdames et Messieurs,
Dans quelques instants, nous allons accueillir Edith Bouvier et William Daniels, après 10 jours et 10 nuits sans doute parmi les plus éprouvants de leurs vies. Je voudrais rendre hommage au courage d'Edith Bouvier et à l'esprit quasiment chevaleresque de son compagnon d'infortune William Daniels, qui n'a jamais abandonné Edith Bouvier, alors qu'il était valide et qu'il aurait eu d'autres possibilités pour s'exfiltrer.
Je voudrais, au moment où nous nous réjouissons du retour d'Edith Bouvier et de William Daniels, avoir une pensée pour Rémi Ochlik et Gilles Jacquier qui, malheureusement, sont décédés dans les conditions que l'on sait, en faisant leur métier. Il semble que nous puissions récupérer la dépouille de Rémi Ochlik. Nous mettons tout en uvre pour qu'il en soit ainsi.
Par ailleurs, avec Alain Juppé, nous avons décidé de fermer notre ambassade en Syrie. Je voudrais dire, de la façon la plus solennelle, que les autorités syriennes auront à rendre des comptes, devant les juridictions pénales internationales, de leurs crimes. Les crimes qu'elles ont commis ne resteront pas impunis.
Enfin, je voudrais remercier toutes les autorités libanaises, et saluer également la disponibilité des autorités russes qui étaient prêtes à nous aider lorsque, à travers le Premier ministre François Fillon, nous avons fait appel à elles, et bien sûr, saluer le courage de tous les démocrates syriens qui ont accompagné Edith Bouvier et William Daniels jusqu'à la frontière libanaise.Je vous remercie.