8 septembre 2009 - Seul le prononcé fait foi
Lettre conjointe de MM. Nicolas Sarkozy, Président de la République, Gordon Brown, Premier ministre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, et Mme Angela Merkel, Chancelière de la République fédérale d'Allemagne, adressée à M. Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations unies, sur l'avenir de l'Afghanistan, le 8 septembre 2009.
Monsieur le Secrétaire général,
Avec la tenue de sa seconde élection présidentielle, l'Afghanistan a franchi une étape importante de son histoire démocratique.
C'est le moment pour le peuple afghan de constater ce qui a été accompli ces dernières années et d'en être fier, mais aussi de se tourner vers l'avenir et d'exprimer ses espoirs et ses attentes.
Pour la communauté internationale aussi, c'est le moment de faire le point des progrès réalisés depuis la première élection présidentielle et d'évaluer les défis qui sont encore devant nous.
Comme ceci coïncide avec le renouvellement nécessaire du "compact Afghanistan" l'année prochaine, c'est une occasion naturelle pour appeler à la tenue d'une conférence internationale sur l'Afghanistan avant la fin de cette année, juste après l'installation du nouveau gouvernement afghan.
C'est pourquoi nous proposons de convier une conférence ministérielle qui bâtira sur celles de Bonn (Petersberg), Londres, Paris et La Haye. Elle prolongera la revue stratégique récemment engagée par l'OTAN, sur la base de l'évaluation du commandant de l'ISAF.
Comme par le passé, nous proposerions que la conférence soit co-présidée par les Nations unies et le gouvernement afghan, avec le soutien du pays hôte. Tous les pays et les institutions qui jouent un rôle crucial pour la reconstruction, le développement et la stabilisation de l'Afghanistan devraient y participer.
Ensemble, nous devrions établir de nouvelles perspectives et de nouveaux objectifs en matière de gouvernance, d'état de droit, de sécurité et de développement économique et social en Afghanistan, y compris les thèmes transversaux nécessaires. Nous devrions agréer de nouveaux critères et objectifs temporels pour un cadre commun de la phase de transition en Afghanistan, c'est-à-dire préciser ce que nous attendons pour la prise en charge des responsabilités par les Afghans et une vision claire de leur transfert progressif, là où c'est possible. Dans ce contexte, nous devrions examiner comment accélérer, accroître et améliorer la qualité de la formation des forces de sécurité afghanes, et comment créer au mieux les conditions locales appropriées.
La conférence permettra aussi de réaffirmer que nous nous tenons aux côtés du peuple afghan et que nous sommes engagés dans l'objectif commun d'un Afghanistan vivant en paix et en sécurité et qui ne redeviendra pas un refuge pour les terroristes.
Nous attendons de pouvoir discuter avec vous prochainement des objectifs de cette conférence en détail. Nous devrons associer le nouveau gouvernement afghan le plus vite possible. Nous enverrons une copie de cette lettre au Secrétaire général de l'OTAN ainsi qu'à nos alliés engagés en Afghanistan.
Avec la tenue de sa seconde élection présidentielle, l'Afghanistan a franchi une étape importante de son histoire démocratique.
C'est le moment pour le peuple afghan de constater ce qui a été accompli ces dernières années et d'en être fier, mais aussi de se tourner vers l'avenir et d'exprimer ses espoirs et ses attentes.
Pour la communauté internationale aussi, c'est le moment de faire le point des progrès réalisés depuis la première élection présidentielle et d'évaluer les défis qui sont encore devant nous.
Comme ceci coïncide avec le renouvellement nécessaire du "compact Afghanistan" l'année prochaine, c'est une occasion naturelle pour appeler à la tenue d'une conférence internationale sur l'Afghanistan avant la fin de cette année, juste après l'installation du nouveau gouvernement afghan.
C'est pourquoi nous proposons de convier une conférence ministérielle qui bâtira sur celles de Bonn (Petersberg), Londres, Paris et La Haye. Elle prolongera la revue stratégique récemment engagée par l'OTAN, sur la base de l'évaluation du commandant de l'ISAF.
Comme par le passé, nous proposerions que la conférence soit co-présidée par les Nations unies et le gouvernement afghan, avec le soutien du pays hôte. Tous les pays et les institutions qui jouent un rôle crucial pour la reconstruction, le développement et la stabilisation de l'Afghanistan devraient y participer.
Ensemble, nous devrions établir de nouvelles perspectives et de nouveaux objectifs en matière de gouvernance, d'état de droit, de sécurité et de développement économique et social en Afghanistan, y compris les thèmes transversaux nécessaires. Nous devrions agréer de nouveaux critères et objectifs temporels pour un cadre commun de la phase de transition en Afghanistan, c'est-à-dire préciser ce que nous attendons pour la prise en charge des responsabilités par les Afghans et une vision claire de leur transfert progressif, là où c'est possible. Dans ce contexte, nous devrions examiner comment accélérer, accroître et améliorer la qualité de la formation des forces de sécurité afghanes, et comment créer au mieux les conditions locales appropriées.
La conférence permettra aussi de réaffirmer que nous nous tenons aux côtés du peuple afghan et que nous sommes engagés dans l'objectif commun d'un Afghanistan vivant en paix et en sécurité et qui ne redeviendra pas un refuge pour les terroristes.
Nous attendons de pouvoir discuter avec vous prochainement des objectifs de cette conférence en détail. Nous devrons associer le nouveau gouvernement afghan le plus vite possible. Nous enverrons une copie de cette lettre au Secrétaire général de l'OTAN ainsi qu'à nos alliés engagés en Afghanistan.