2 septembre 2002 - Seul le prononcé fait foi

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Propos de M. Jacques Chirac, lors de la déclaration conjointe à la presse de MM. Jacques Chirac, Président de la République, et Nelson Mandela, ancien président de la République d'Afrique du sud, sur le rôle de médiateur de M. Mandela en Afrique centrale et sur sa venue prochaine à la conférence internationale sur le sida à Paris, Johannesburg le 2 septembre 2002.

Le président- Je voudrais tout d'abord remercier de son accueil le président Mandela, lui dire qu'il reste pour beaucoup d'entre nous et dans le monde entier l'image même de la sagesse, de la détermination et de l'avenir. Et c'est toujours avec un intérêt particulier que j'écoute et j'entends ses conseils.
Je lui ai effectivement demandé s'il accepterait de venir comme hôte d'honneur de la Conférence internationale que la France organise en juillet prochain pour les moyens à mettre en ¿uvre pour lutter contre le sida. Il a bien voulu l'accepter et je m'en réjouis.
Nous avons également parlé des problèmes du monde. Le président vient de l'évoquer, nous sommes tout à fait sur la même ligne dans nos appréciations et dans nos approches.
Enfin, j'ai évoqué avec beaucoup d'intérêt les problèmes africains et notamment ceux de la région des Grands lacs car chacun sait l'importance des médiations et de l'autorité du président Mandela pour l'évolution dans la région des Grands lacs, et notamment au Burundi. Et je voulais lui dire toute la reconnaissance de la communauté internationale et de la communauté africaine, j'en ai encore eu ce matin de nombreux témoignages, pour l'action très importante de paix, de stabilité qu'il a bien voulu engager dans cette région.
Voilà pourquoi j'étais heureux de rencontrer une fois encore, nous sommes de vieux, vieux amis, le président Mandela et de le trouver comme toujours en pleine forme.
Je vous remercie.