10 mai 1990 - Seul le prononcé fait foi
Télégramme de M. François Mitterrand, Président de la République, adressé à M. Freddy Haddad, Président du consistoire israélite de Carpentras, après la profanation du cimetière, Paris le 10 mai 1990.
J'apprends avec horreur l'acte criminel qui vient d'être commis sur le cimetière juif de Carpentras.
- Cet attentat est particulièrement abject. Quels qu'en soient les auteurs, quelque soin qu'ils prennent d'agir dans l'ombre, lâchement, contre des morts, il faut qu'ils soient retrouvés et châtiés.
- A la communauté juive de Carpentras, l'une des plus anciennes de France, aux familles, j'adresse l'expression de ma solidarité fraternelle.
- A tous, je dis qu'il est temps de se ressaisir. Nous nous y emploierons.\
- Cet attentat est particulièrement abject. Quels qu'en soient les auteurs, quelque soin qu'ils prennent d'agir dans l'ombre, lâchement, contre des morts, il faut qu'ils soient retrouvés et châtiés.
- A la communauté juive de Carpentras, l'une des plus anciennes de France, aux familles, j'adresse l'expression de ma solidarité fraternelle.
- A tous, je dis qu'il est temps de se ressaisir. Nous nous y emploierons.\