16 septembre 1988 - Seul le prononcé fait foi

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Message de M. François Mitterrand, Président de la République, adressé à la télévision coréenne "Korean broadcasting system" sur les jeux olympiques, Paris, le 16 septembre 1988.

J'ai grand plaisir à saluer au nom de la France les responsables, les organisateurs, les athlètes rassemblés pour les jeux olympiques de Séoul.
- Il s'agit là je crois de la plus grande manifestation sportive jamais réunie. Il convient maintenant que ces jeux se déroulent à la gloire du sport, de l'effort, du courage, du talent et de la loyauté.
- Je suis bien sûr que tous ceux qui participent à ces jeux ont dans l'esprit à la fois le souci d'affirmer ce qu'ils ont en eux-mêmes, de servir leur pays et surtout la paix entre les peuples, la paix entre les hommes qui jamais mieux que sur les stades permet de s'affirmer.
- Je n'oublie pas qu'à l'origine de la renaissance des jeux olympiques se trouve un Français, Pierre de Coubertin. Mais aujourd'hui les jeux olympiques sont la propriété de tous et je voudrais dire au peuple coréen, comme aux dirigeants de ce grand pays, que j'admire la manière dont ont été préparés, organisés ces jeux. Je veux les saluer aussi au nom de mon pays, leur dire bonne chance, que le meilleur gagne même si j'ai dans l'esprit et dans le coeur le souhait que les athlètes français nous montrent ce qu'ils valent.
- A eux particulièrement, je dis bonne chance. Bonne chance la France pour servir les idéaux qui appartiennent à l'humanité tout entière.\