20 juin 1985 - Seul le prononcé fait foi

Télécharger le .pdf

Allocution de M. François Mitterrand, Président de la République, lors de l'arrivée à Orly de M. Miguel de la Madrid, Président du Mexique, jeudi 20 juin 1985.

Monsieur le Président,
- Madame,
- Permettez-moi de vous exprimer notre satisfaction à vous accueillir aujourd'hui à Paris ainsi que les personnalités qui vous accompagnent, à l'occasion de votre visite d'Etat en France. En mon nom et au nom du peuple français, je vous souhaite la bienvenue et que cette visite vous apporte les satisfactions que vous en attendez.
- Paris s'est revêtu pour la circonstance des couleurs du Mexique. Votre drapeau symbolise l'extraordinaire continuité historique d'un pays qui a vu se succéder des Aztèques à nos jours, tant de fascinantes civilisations. Le Mexique riche de son passé millénaire est cependant aussi un pays jeune et tourné vers son avenir. Fort de son identité historique, le Mexique s'est fait l'avocat des principes auxquels le gouvernement et le peuple français sont également attachés. Ces affinités, cette vision commune du monde expliquent la compréhension et la solidarité durables qui se sont nouées, et je m'en réjouis, entre nos deux nations.
- Je suis certain, monsieur le Président, madame, que votre visite qui s'inscrit dans une longue suite d'échanges et d'entretiens fructueux, contribuera à les renforcer encore et à faire que la voie de nos pays, en faveur de la paix et de la solidarité internationale, soit mieux entendue que par le passé. Je me souviens qu'au cours du voyage que j'effectuais dans votre pays il y a quelques années, j'avais la chance de vous rencontrer alors que l'on vous savait déjà destiné à remplir de hautes fonctions. Nous avions pu échanger des propos sur ce qui était déjà la crise mondiale, et j'avais pu apprécier votre jugement et votre façon d'être. Je tiens à vous redire un instant, le plaisir que j'ai à vous recevoir, ainsi que Mme de La Madrid.
- Pendant le temps qu'il nous sera donné, nous pourrons travailler à ce qui nous est cher en commun et d'abord à ce que vive le Mexique et à ce que vive la France.\