27 avril 1983 - Seul le prononcé fait foi

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Allocution de M. François Mitterrand, Président de la République, à l'occasion de la présentation des Lettres de créance de M. John George Mac Arthur, ambassadeur de Nouvelle-Zélande, Paris, Palais de l'Élysée, mercredi 27 avril 1983.

Monsieur l'ambassadeur,
- C'est avec un grand plaisir que je reçois les Lettres par lesquelles Sa Majesté la Reine de Nouvelle-Zélande `Elisabeth II` vous accrédite en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès de mon gouvernement. Le renouvellement de cette haute mission, peu d'années après le terme d'une première ambassade déjà fructueuse, témoigne non seulement de votre attachement personnel à notre pays, mais surtout de la confiance que votre gouvernement place dans votrre expérience et votre connaissance de l'Europe et particulièrement de la France. Je forme le voeu que la période qui s'ouvre soit l'occasion d'approfondir les liens d'amitié déjà existants entre nos deux pays et de favoriser une meilleure compréhension entre nous.
- La distance, longtemps facteur de méconnaissance, a cessé d'être un obstacle aux relations entre nos pays. Nourris tous deux aux mêmes sources, animés des mêmes espoirs, nos deux peuples ont combattu ensemble sur les champs de bataille. Aujourd'hui encore, votre gouvernement, de même que le gouvernement français, ne cesse de s'intéresser et de s'associer aux actions qui servent la paix dans le monde, notamment au Proche-Orient et en Asie du Sud-Est. Au-delà de cette convergence d'idéaux et de préoccupations, la Nouvelle-Zélande et la France entretiennent des -rapports nés de notre voisinage dans le Pacifique.
- Aussi puis-je vous assurer que mon gouvernement mettra tout en oeuvre afin de contribuer au développement harmonieux des Etats océaniens qui vous entourent et notamment de favoriser, au sein d'une communauté multiraciale néo-calédonienne associée plus étroitement à la gestion de ses affaires, l'épanouissement de liens de solidarité avec le monde océanien auquel ce territoire appartient.
- Je souhaite, monsieur l'ambassadeur que votre mission auprès de mon gouvernement connaisse tout le succès qu'elle mérite et conduise à l'approfondissement des bonnes relations existantes. Soyez assuré que vous trouverez auprès de moi toute l'aide dont vous pourriez avoir besoin pour son bon déroulement.
- Veuillez, je vous prie, transmettre à Sa Majesté la Reine de Nouvelle-Zélande mes respectueux hommages, et à votre gouvernement et au peuple néo-zélandais, les sentiments d'estime et d'amitié que leur portent le gouvernement et le peuple français.\