3 février 1983 - Seul le prononcé fait foi

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Allocution de M. François Mitterrand, Président de la République, à l'occasion de la présentation des Lettres de créance de M. Youli Vorontsov, ambassadeur de l'Union des Républiques socialistes soviétiques, Paris, Palais de l'Élysée, jeudi 3 février 1983.

Monsieur l'ambassadeur,
- C'est avec un grand plaisir que je reçois aujourd'hui les Lettres vous accréditant auprès de moi en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l'Union des Républiques socialistes soviétiques. L'occasion m'est ainsi offerte de marquer l'amitié déjà ancienne entre nos deux peuples et l'importance particulière que j'attache aux relations entre l'URSS et la France. Dès maintenant je souhaite que nos relations économiques et culturelles se développent pour atteindre un meilleur niveau.
- Chacun connaît la position de la France : membre loyal d'une alliance défensive `Alliance atlantique` et en même temps autonome quant à ses choix et à ses décisions. Les sujets d'intérêt commun à traiter dans le meilleur esprit sont nombreux : je mets au premier -plan d'entre eux la défense de la paix et la sécurité de nos pays. C'est pourquoi je souhaite que les négociations de Genève aboutissent et que la Conférence sur le désarmement en Europe puisse se réunir.
- La tâche qui vous incombe, monsieur l'ambassadeur, est vaste. Elle touche aux domaines les plus variés. Vous pouvez être assuré de l'appui que vous trouverez, dans l'exercice de votre mission, auprès de moi et de mon gouvernement pour favoriser l'épanouissement des relations franco - soviétiques.
- En vous souhaitant la bienvenue à Paris et en vous remerciant des paroles que vous venez de prononcer, je vous prie, monsieur l'ambassadeur, de bien vouloir transmettre aux autorités de votre pays les assurances de ma très haute considération et au peuple soviétique l'expression de l'amitié du peuple français.\