Cinquante ans après la création du G6 à Rambouillet, devenu G7 depuis, la France assurera en 2026 la présidence du G7.
Alors que notre économie mondiale est menacée par de profonds déséquilibres, j’ai souhaité faire de la réduction des déséquilibres mondiaux une priorité de la présidence française du G7.
Concurrence prédatrice, surcapacités industrielles, sous-investissement, surendettement et dérégulation, recul de la solidarité internationale, faiblesse des investissements privés dans les pays en développement : ces déséquilibres menacent la prospérité et la stabilité économique des nations, engendrent de fortes tensions, et fragilisent l’esprit de coopération entre les peuples. Ils favorisent les replis protectionnistes au détriment de tous et portent en germe des crises financières, économiques et géopolitiques.
Le G7 a été inventé il y a 50 ans pour résoudre les crises économiques. Il doit redevenir un moteur d’équilibre face aux transformations du monde.
Cette présidence aura donc un objectif simple : celui de retrouver la vocation d’origine du G7 et faire de cette enceinte un espace de dialogue entre grandes puissances économiques, du G7 et au-delà, pour nommer ces déséquilibres et s’engager à les corriger ensemble par des politiques nationales et internationales coordonnées et des institutions internationales en appui de ce travail. Il est de notre responsabilité collective d’agir avec ambition pour relever ces défis.
Notre présidence française du G7, qui débutera au 1er janvier 2026 pour une année, y sera pleinement dédiée. Elle trouvera son point d’orgue à Evian, au cœur des Alpes françaises, au carrefour de l’Europe, du 15 au 17 juin prochains.