19 octobre 2017 - Seul le prononcé fait foi

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Déclaration du Président de la République à son arrivée au Conseil européen

SEUL LE PRONONCE FAIT FOI

Bonjour à vous.

Je suis heureux de pouvoir participer à nouveau à ce Conseil européen, avec d’abord un mot de solidarité pour nos amis Portugais, après les terribles incendies qui viennent à nouveau de frapper le pays, avec de nombreux morts et la volonté d’ailleurs d’une Europe qui s’engage davantage aussi aux côtés du Portugal et, suite à ces évènements, avec, je l’espère, un soutien vers une force européenne de protection civile.

Aujourd’hui, ce soir et demain, ce sera l’occasion de continuer à faire avancer cette Europe qui protège et cette Europe qui se projette.

L’Europe qui protège, c’est évidemment, à mes yeux, celle qui permet de mieux protéger face aux migrations, une Europe de la défense avec notre volonté d’aller plus loin sur le fonds européen en matière de défense. C’est aussi une Europe qui sait trouver les bons accords de libre-échange, les bonnes négociations pour protéger ses travailleurs et ses consommateurs.

Mais c’est aussi une Europe de la projection et de l’ambition avec les discussions que nous aurons sur le numérique, la capacité de mettre en place un fonds d’investissement européen, d’avoir nos propres régulations et taxations.

C’est aussi la discussion que nous aurons demain, dès demain matin – et je m’en réjouis –, autour de Donald TUSK pour pouvoir avancer sur un agenda volontariste des chefs d’État et de gouvernement afin d’avoir, dans les prochaines semaines et les prochains mois, sur la base des initiatives que nous avons prises, des vraies discussions et des vraies conclusions pour permettre de relancer notre Europe sur l’ensemble des piliers de souveraineté, d’unité et de démocratie que j’avais pu évoquer.

Ensuite, ce Conseil européen sera marqué par un message d’unité, d’unité autour de nos États membres face aux crises qu’ils peuvent connaître, unité autour de l’Espagne et unité aussi très forte dans la discussion du « Brexit » parce que nous sommes tous unis sur les constats, les intérêts et les ambitions avec un même négociateur, Michel BARNIER.

Enfin, je suis très heureux, à l’occasion de ce Conseil européen, là où plusieurs cherchent aujourd’hui à créer des divisions, un repli français, de réaffirmer l’attachement de la France au drapeau et à l’hymne européen.

Merci à vous.

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