Une école pour tous.

Un système plus inclusif :

Parce que tous les enfants ne partent pas avec les mêmes chances de réussite dans la vie, près de 300 000 élèves bénéficient chaque année des petits-déjeuners équilibrés et gratuits dans les écoles des réseaux prioritaires, tandis que la cantine à 1 euro a déjà fait son apparition dans 3 900 communes modestes. 

Notre objectif est que chaque enfant en situation de handicap puisse rentrer à l’école en étant accompagné au regard de ses besoins. En 2023, 110 nouvelles classes ou dispositifs spécifiques ont été ouverts : 37 en maternelle, 73 en élémentaire, collège et lycée, dont 29 sont de nouveaux dispositifs appelés « d’autorégulation ». Plus de 1 000 nouveaux élèves autistes ont fait leur rentrée au côté de leurs camarades pour une scolarité à plein temps en 2023. Au total, 410 classes ont été créées en 5 ans . À la rentrée 2021, 51 000 étudiants en situation de handicap sont recensés dans les établissements d’enseignement supérieur publics, soit 2,2 % des effectifs étudiants. Cette population a été multipliée par 1,5 depuis 2018.

L’école primaire, un socle structurant :

Pour que les enfants s’élancent dans la vie sur la même ligne de départ, l’école est désormais obligatoire dès 3 ans. Afin de personnaliser leur suivi et de limiter le décrochage, le nombre d’élèves par classe de CEP et CE1 a été divisé par deux en réseau d'éducation prioritaire (REP) et est limité pour ces mêmes classes à 24 élèves, tandis que la possibilité d’une aide aux devoirs après les cours a été systématisée. Pour mieux cerner les besoins de nos enfants, leurs compétences sont désormais évaluées en début de CP et en 6e. Pour les enfants vivant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, 200 cités éducatives ont été mises en place pour leur offrir des activités périscolaires et extrascolaires. Enfin, pour soutenir nos équipes enseignantes, une prime de 3 000 € nets pour les enseignants en zone prioritaire renforcée a été mise en place.

Le deuxième cycle, un tremplin vers l’âge adulte :

Au collège et au lycée, les portables ont été interdits, l’école devant rester avant tout le lieu de l’apprentissage. Le dispositif « devoirs faits » a été mis en place. Les parcours bilingues et européens, passerelles sur le monde, ont été rétablis, et les échanges Erasmus ont été ouverts aux collégiens et aux lycéens. Des « vacances apprenantes » ont été lancées à l’été 2020 afin de soutenir les élèves volontaires jusqu’au lycée, en particulier ceux dont la scolarité a été mise à mal par le confinement. Près de 400 000 jeunes en ont bénéficié et le dispositif est désormais pérennisé à travers une dotation budgétaire de 40 millions d'euros pour 2024. 307 internats d'excellence sont labellisés sur le territoire national avec au moins un internat d'excellence par département ; ils peuvent accueillir au moins 30 000 élèves. Et pour que nos jeunes décident de leur vie librement et en pleine connaissance de cause, ils disposent désormais de 54 heures d’orientation en seconde. 

L’obligation de formation jusqu’à 18 ans, pour les jeunes qui ne travaillent pas encore, est entrée vigueur à la rentrée 2020. Environ 60 000 personnes entre 16 et 18 ans ont d’ores et déjà été concernées. 

Le nombre d’élèves soutenus par les cordées de la réussite est passé de 80 000 à 200 000 en 2022, afin de favoriser leur accès aux formations supérieures. La plateforme Parcoursup a été améliorée avec un moteur de recherche des formations plus simple et intuitif, une fiche de présentation des formations structurée autour de 6 rubriques clés et des informations importantes plus visibles. Les taux de boursier y sont désormais fixés en fonction du pourcentage de boursiers parmi les candidats, auxquels sont ajoutés 2%, un coup de pouce pour ceux qui partent parfois de plus loin. Grâce à cette mesure, près de 10 000 lycéens boursiers supplémentaires ont déjà intégré l’enseignement supérieur.

La réforme des lycées professionnels sera mise en œuvre dès la rentrée 2024 avec trois grands axes : la lutte contre le décrochage scolaire, l’amélioration de l’insertion professionnelle et enfin la reconnaissance du travail et de l’engagement du corps enseignant.

L'égalité femme-homme, une priorité nationale.

La lutte contre les violences faites aux femmes :

Depuis le Grenelle des violences conjugales de 2019, le recueil de la parole des victimes et des plaintes est facilité. En soutien des campagnes de sensibilisation aux violences faites aux femmes, une plateforme de signalement des violences sexuelles et sexistes a été mise en ligne, elle complète le numéro d’urgence 39 19 ouvert 24 heures sur 24. Le dépôt de plainte est maintenant possible dans de nombreux hôpitaux. Plus de 10 000 places d'hébergement d'urgence sont ouvertes aux femmes victimes de violences soit un doublement depuis 2017. 

Les condamnations pour violences conjugales ont doublé entre 2017 et 2022 et les peines prononcées sont plus sévères. Les mesures de protection comme les bracelets antirapprochement ou les téléphones grave danger se développent. Dès 2018, le harcèlement de rue est devenu un motif de verbalisation. Depuis avril 2023, l'outrage sexiste ou sexuel aggravé n'est plus considéré comme une contravention mais comme un délit.

Pour agir contre l’excision, acte de torture bafouant l’intégrité et les droits fondamentaux des femmes et petites filles, un plan de lutte contre les mutilations sexuelles féminines a été lancé avec de nombreuses associations et ONG.

 

Vidéo : Violences sexistes et sexuelles dans la sphère professionnelle - Réagir peut tout changer

La parité dans le monde professionnel et politique :

L’index de l’égalité professionnelle a fait progresser l’égalité salariale au sein des entreprises. Nous avons fait la transparence sur la performance des entreprises en matière d’égalité salariale et d’égalité dans les promotions en particulier tout en prévoyant un mécanisme de sanction financière en cas d’absence de progrès sur ces différents sujets. Une refonte de cet index avec les partenaires sociaux est en cours pour en améliorer l’efficacité.

La loi du 24 décembre 2021 visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle, dite « loi Rixain », impose des quotas dans les postes de direction des grandes entreprises à horizon 2030 : 40 % de femmes cadres dirigeantes, sous peine de pénalités financières pour les entreprises.

L’instauration de sanctions financières pour les partis politiques qui ne respectent pas la parité permet une amélioration croissante de la représentation des femmes en politique. Les élections législatives de 2017 ont vu augmenter de 44,5 % la part des femmes à l’Assemblée.

Le congé paternité, un levier d’égalité femmes-hommes :

S’il est avant tout pensé dans l’intérêt des foyers, pour permettre aux pères comme aux mères de nouer avec l’enfant un lien crucial, le doublement de la durée du congé paternité, qui est passé à 28 jours à partir du 1er juillet 2021, permet d’impliquer davantage les hommes dans les soins à apporter au bébé et les tâches domestiques. Par ricochet, la naissance d’un enfant aura des conséquences moins lourdes sur la carrière des femmes, puisque ces moments de la vie et l’implication qu’ils nécessitent seront mieux partagés entre hommes et femmes. Un congé de naissance est actuellement à l’étude pour remplacer le congé parental, il devrait entrer en vigueur en 2025. Il permettra aux deux parents de rester six mois auprès de leur enfant.

Vidéo : Aux femmes la parole : le grand débat de Pessac.

Une société solidaire.

Veiller sur nos aînés :

L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ex minimum vieillesse) a été revalorisée pour atteindre une augmentation de 100 euros par mois. Le logement inclusif et transgénérationnel se développe. Un nouveau plan d’épargne retraite permet des versements déductibles des revenus imposables. La stratégie nationale « Vieillir en bonne santé » prévoit notamment la généralisation d’un rendez-vous de prévention de la perte d’autonomie au moment du départ à la retraite, ainsi que la mobilisation des jeunes participant au Service National Universel (SNU) contre la solitude de nos aînés. Le lancement du label « Villes amies des aînés » permet de mobiliser les communes autour de l’enjeu de l’isolement social.

Mieux intégrer les personnes handicapées dans la société :

L’allocation aux adultes handicapés  est réévaluée chaque année. De 819 euros en 2018, elle est passée à 971, 37 euros en 2023.  Le montant de l’AAH était calculé à partir des revenus cumulés des deux membres du couple. Cela pouvait entraîner une perte de revenus et une forme de dépendance financière vis-à-vis du conjoint pour les personnes en situation de handicap. Depuis le 1er octobre 2023, le montant de l’AAH est calculé à partir des seules ressources de la personne en situation de handicap concernée. L’autisme en particulier est au cœur des préoccupations du gouvernement : 97 plateformes de de coordination et d’orientation (PCO) permettent de détecter l’autisme le plus tôt possible et de coordonner l’intervention des professionnels de santé. Depuis 2020, toute entreprise de plus de 20 salariés doit employer au minimum 6 % de travailleurs handicapés.

Dans cette même optique, l’État s’engage aux côtés de ceux qui aident au quotidien les personnes en situation de handicap dans leur entourage. Depuis le 1er octobre 2020, il est possible de prendre des congés rémunérés pour aider un proche handicapé ou en perte d’autonomie. De plus, un salarié peut désormais renoncer à des RTT pour offrir du temps à un collègue qui s’occupe d’un proche en perte d’autonomie ou dépendant, avec l’accord de l’employeur. 

Favoriser l’accès à l’emploi :

Début 2017, le taux de chômage était de 9,6%. Au premier trimestre 2024, il est de 7,5%. Plus d’un million d’emplois ont été créés depuis le début du premier quinquennat. L’assurance chômage a été étendue aux salariés démissionnaires et aux travailleurs indépendants.

Par ailleurs, il est désormais possible de se former en quelques clics avec le compte personnel de formation depuis son smartphone. 1,4 millions de personnes se sont ainsi formés en 2023. Le plan d’investissement dans les compétences a mobilisé 15 milliards d'euros entre 2018 et 2022 pour former deux millions de chômeurs et de jeunes éloignés du marché du travail et a été prolongé en 2023. Un nouveau cycle d’investissement de l’État dans la formation des demandeurs d’emploi a été lancé pour la période 2024-2027.

L’apprentissage est une vraie clé pour l’insertion professionnelle. Fin 2023, on compte enfin 852 000 jeunes ayant signé un contrat d’apprentissage dans le public ou le privé, soit près de trois fois plus qu’en 2017. L’Erasmus de l’apprentissage se développe. Et nous visons un million de nouveaux apprentis d’ici 2027 !

Pour améliorer l’insertion professionnelle des jeunes, tous les moins de -26 ans durablement éloignés de l’emploi peuvent désormais bénéficier du Contrat d’engagement Jeune. C’est un programme d’accompagnement intensif du jeune avec une mise en activité de 15 à 20 heures par semaine pendant toute la durée du parcours et qui peut être complété d’une allocation allant jusqu’à 528 euros. 313 500 jeunes en ont bénéficié en 2023 !

Aider les plus fragiles économiquement :

Depuis 2017 nous avons protégé les plus fragiles lors des différentes crises et notamment la hausse de l’inflation. Tout est mis en œuvre pour que le travail paie mieux.

L’Etat a dépensé près de 100 Md€ depuis 2021 pour protéger de l’inflation notamment avec les boucliers tarifaires. Les salariés les plus précaires ont été protégés par l’indexation automatique du SMIC (6 revalorisations entre janvier 2022 et janvier 2024). Le SMIC a augmenté de 10,2% en 2 ans, soit une augmentation de +130€ net par mois pour un salarié à temps plein. Cette progression est plus dynamique que celle de l’inflation perçue par tous les ménages (+9,8% sur deux ans).

Le soutien aux plus fragiles se poursuit avec le « pacte des solidarités » mis en place depuis 2024. Ce sont des mesures concrètes qui aident précisément ceux dans le besoin et notamment les plus jeunes pour lutter contre les inégalités à la racine (cantine à 1€ et petits déjeuners gratuits dans les écoles, places de crèches et « pass colo ») et pour lever les freins périphériques à l’activité (logement, garde d’enfants, mobilité). Les moyens consacrés à l’aide alimentaire ont été renforcés pour couvrir les besoins des grandes associations : ce sont ainsi plus de 180M€ qui seront consacrés en 2024 par l’Etat (contre 80M€ en 2021), dont 70M€ pour favoriser une aide alimentaire de qualité et le déploiement de projets de production en circuit court, de distribution de paniers verts et d’expérimentations de chèques alimentaires.

 

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Accompagner la petite enfance :

8 vaccins supplémentaires sont devenus obligatoires pour les jeunes enfants. Les communes modestes sont encouragées à créer des places en crèche par une nouvelle subvention de 1 000 euros par an et par place. Le congé maternité a été étendu aux femmes non salariées, et le congé paternité est passé de 14 à 28 jours, de manière à assurer au nourrisson les meilleures conditions de développement, entouré de ses deux parents.

Mieux rembourser les soins :

Le dispositif 100 % santé propose aux Français bénéficiant d’une complémentaire santé responsable ou de la complémentaire santé solidaire une offre de remboursement complet des lunettes, des prothèses dentaires et des aides auditives. 

Des soins de qualité totalement pris en charge, description détaillée ci-après
Source : Ministère des Solidarités et de la Santé

Mieux prévenir les infections sexuellement transmissibles

Pour lutter contre la recrudescence des IST chez les jeunes, le dépistage du VIH et d’autres infections est gratuit depuis 2022 pour les moins de 26 ans.

Par ailleurs, le préservatif est devenu gratuit en pharmacie pour les jeunes de moins de 26 ans depuis 2023.

Assurer la qualité de l’offre médicale sur tout le territoire :

Pour pallier les déserts médicaux, le nombre de maisons de santé pluri-professionnelles (MSP) a doublé et le numérus clausus a été supprimé afin d’augmenter de 20 % le nombre de médecins formés. Depuis 2018, le service sanitaire pour les étudiants en santé permet à plus de 45 000 étudiants de se former et d’intervenir auprès de différents publics pendant six semaines. La télémédecine se développe, notamment dans les Ehpad avec l’installation de matériel de téléconsultation. Afin de soutenir nos professionnels de la santé dans leur mission, leur salaire a été revalorisé de 183 euros nets par mois suite aux accords de Ségur, et 19 milliards d’euros d’investissement ont été débloqués pour améliorer la prise en charge des patients et le quotidien des soignants. En outre, les aides financières à l’installation dans les zones les plus touchées par le manque de médecins ont été augmentées.

Restaurer notre souveraineté sanitaire :

La crise du coronavirus a déclenché une prise de conscience collective sans précédent. 200 millions d’euros ont été débloqués dès 2020 pour financer des infrastructures de production comme de recherche et développement, et encourager la relocalisation de nos industries pharmaceutiques. Afin d’accélérer la relocalisation sur le territoire français de nos capacités de production, une liste unique de 320 médicaments essentiels a été créée afin de sécuriser les chaines d’approvisionnement des molécules. Par ailleurs, un investissement de plus de 160 millions d’euros via France 2030 va permettre de financer 8 projets de relocalisations.

Vidéo : Santé. Investir dans notre souveraineté.

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